Mêlée à son insu à une sombre histoire de drogue, une jeune américaine se retrouve plongée dans l’enfer carcéral philippin. Dirigée par une main de fer par la tyrannique et sadique Alabama, la prison est devenue un lieu de souillure où tout peut arriver. Les chances d’en sortir vivant sont souvent infimes…
L’avis d’Umungus:
Second film de la collection « Femmes en cage » de chez Bach Films, Women in cages a été produit par New World, une des premières sociétés de Roger Corman.
Tout un programme!
Contrairement à The big bird cage, il s’agit ici d’un film on ne peut plus classique du genre. On découvre la vie quotidienne de ces captives qui oscille entre travaux aux champs, tâches quotidiennes et longues attentes en cellules, propices à l’élaboration de tentatives d’évasion. Le spectateur aura droit à son lot réglementaire de scènes de douches, bagarres entre détenues, humiliations et brutalités diverses.
Les méchantes seront punies
Pam Grier resplendissante (elle avait alors 22 ans!) et sensuelle à souhait incarne Alabama, la gardienne en chef du pénitencier. Hormis les chasseurs, extérieurs au camp, chargés de traquer et de ramener les fuyardes, la prison est exclusivement peuplée de femmes, prisonnières et gardiennes.
Tout travail mérite salaire
Dans ces conditions, pas étonnant (voire attendu pour un film de prison de femmes) de rencontrer des lesbiennes. En effet, Alabama use (ou abuse) de son statut de gardienne en chef pour choisir une partenaire parmi les détenues, celle-ci acceptant dans l’espoir de bénéficier d’un traitement de faveur.
Proposition indécente
Et malheur à celle qui ose se refuser à elle (quelle idée me direz-vous…), elle goutera aux « joies » de la chambre de torture. Que les âmes sensibles se rassurent, c’est très soft, tout comme les scènes lesbiennes. Il s’agit plutôt de suggestions et non pas de scènes chocs. A ce niveau, les sadiques qui lisent ces lignes (ou les écrivent ;-)) seront assez déçus.
Allumez le feu!
A noter la présence de Roberta Collins qui jouera quelques années plus tard l’aryenne dans Death Race 2000.
Au final, mis à part le plaisir de voir Pam Grier, Women in cages est assez décevant dans l’ensemble. On espérait un film plus dérangeant, plus malsain, plus sadique, plus gore et il faut bien avouer que l’on reste un peu sur sa faim. Mais les fans inconditionnels ou les curieux passeront un bon moment…
Le DVD:
Le DVD ne propose qu’une seule piste son en VO anglaise et mono avec sous-titres français, l’image est en couleur au format 4/3.
Menu du DVD
Les chapitres
Bande annonces des 3 films de la collection « Femmes en cage » de chez Bach Films (The Big Doll House, Women in Cages, The Big Bird Cage)
Les bonus