Les années 20 avaient rugi… les années 30 devaient swinguer !
John Whittaker, jeune Anglais de bonne famille, tombe fou amoureux de Larita, superbe aventurière américaine. Il l’épouse sur le champ et la ramène dans le manoir de ses parents. Si Mr Whittaker n’est pas insensible au charme de sa belle-fille, l’allergie est instantanée chez Mrs Whittaker. La guerre des piques commence. Larita comprend vite qu’elle doit riposter si elle ne veut pas perdre John. Les étincelles fusent… jusqu’au jour où le passé secret de Larita est révélé à tous.
Elle décide alors de frapper un dernier grand coup…
L’avis d’Alex :
Stephan Elliott (Priscilla, folle du désert) aime les personnages provocateurs : dans Un Mariage de rêve, l’arrivée d’une jeune américaine dynamique et libérée au sein d’une famille anglaise traditionnelle des années 30 fait des étincelles pour le plus grand amusement du spectateur.
Incarnant la « scandaleuse » Larita, Jessica Biel -décolorée en blonde pour l’occasion- étonne et trouve certainement le meilleur rôle de sa jeune carrière après ses apparitions dans le remake de Massacre à la tronçonneuse ou Blade Trinity.
Face à elle, Kristin Scott Thomas est parfaite en ignoble marâtre prête à tout pour l’éloigner de son fils : leurs joutes verbales sont tout bonnement réjouissantes !
On retrouve également le très bon Colin Firth, grand habitué des comédies romantiques britishs, qui interprète ici un père très marginal du reste de la famille.
En dépit de quelques effets scénaristiques attendus, le film -Easy Virtue en VO, soit « petite vertu »- est une chronique douce-amère décapante, portée par d’excellents comédiens et par une bande-son qui reprend notamment le tube « Sex Bomb » de Tom Jones à la sauce années 30…
Sans oublier une scène de tango assez mémorable, sorte de point culminant de ce choc des cultures…
A voir !