Le Docteur Ralph Harrison renonce à faire partie d’une toute nouvelle organisation gouvernementale nommée Commission Civile des Vols Interplanétaires, jugeant le traitement infligé aux pilotes d’engins spatiaux inhumain.
Son collègue le Professeur Nordstrom et lui mettent alors au point un robot cosmonaute : Tobor.
L’avis de yanick « Wolverine » Ruf :
Quand les robots remplaceront l’être humain…
Un retour aux sources de la science-fiction avec ce film qui date de 1954 et qui est signé Phil Tucker. Les bases de ce que pourrait être le voyage interstellaire sont évoquées avec une vision des choses assez originale. On commence par se soucier de l’être humain que l’on ne veut plus soumettre à des conditions de travail dangereuses telles que l’envoi dans l’espace.
Dans ce film, un savant décide donc de pallier ce problème en créant un robot qui remplacera l’homme dans le pilotage des vaisseaux spatiaux lors de la conquête de l’univers. Le nom de ce robot est à hurler de rire : TOBOR, qui est tout bonnement ROBOT à l’envers! Il fallait y penser, c’est vraiment très simple, mais pour l’époque, ça marchait plutôt bien ce genre de trouvailles.
Un espion bien dissimulé derrière la porte…
Bon, passons à l’aspect technique de la chose. Pas trop d’effets spéciaux pour l’époque alors on a droit à un homme déguisé en boite de conserve qui va nous en mettre plein la vue. On va avoir droit à des scènes hilarantes (mais ce n’était pourtant pas le but recherché) dans lesquelles notre héros métallique va essayer de sauver un petit garçon avec qui il s’est lié d’amitié (les robots auraient-ils des sentiments humains ?), une poursuite qui va lui permettre de voler une jeep et de partir au volant (le passage le plus drôle du film).
No comment…
Bref, vous l’aurez compris, ce retour dans les annales de la SF est à marquer d’une pierre blanche et il est bien dommage que l’on ait plus droit à ce genre de films à notre époque ! Un grand merci à la société BACHFILMS qui nous dégotte régulièrement ce genre de merveilles du cinéma des années 50.
Tobor s’entraine pour les 24 heures du Mans
Ce film est vendu en pack avec Robot Monster (critique ici) chez Bachfilms et à tout petit prix en plus, profitez-en !