Dans le film « The Hamiltons », nous faisions connaissance avec une famille quelque peu dysfonctionnelle, composée de vampires sans réelle attache familiale. Dans cette suite, le clan, poursuivi par la justice, est contraint de fuir les Etats-Unis et de partir s’installer en Angleterre sous une nouvelle identité, les Thompson. Sur place, ils essayent d’entrer en contact avec une société secrète de vampires. Mais la tranquilité apparente n’augure rien de bon…
L’avis de Yanick Ruf :
Apres the Hamiltons, The butchers brothers (Les frères bouchers) remettent le couvert (si je puis me permettre) pour nous offrir la suite des aventures de cette famille vampirique. Pas la peine d’avoir vu le premier pour comprendre, de nombreux flashbacks se chargent à merveille de tout nous expliquer ! Bon, pour la faire courte, après les massacres qu’ils commettent partout où ils passent, ils décident donc de changer de nom et de pays par la même occasion. Comme dans le précèdent opus, on ne va pas faire dans la dentelle, ce n’est pas le genre de la maison. C’est vrai qu’avec un tel pseudonyme, les réalisateurs Mitchell Altieri et Phil Flores annoncent clairement la couleur. Ames sensibles s’abstenir tout simplement !
On va donc avoir droit une fois de plus à un vrai carnage, avec dépeçages et écorchages en règle. Ils vont essayer de trouver une société regroupant d’autres créatures comme eux, mais cela ne sera bien entendu pas de tout repos. Une fois de plus, sensualité rimera avec horreur et quelques scènes sommes toutes assez « chaudes » viendront nous distraire et nous changer un peu du gore incessant.
En ce qui concerne les personnages, on retrouve les mêmes acteurs que ceux du premier film (pour la famille Hamiltons/Thompsons) et à leurs côtés, on notera la très bonne interprétation de la jeune Elisatbeth Henstridge. Les effets spéciaux sont eux aussi de bonne qualité. Sans être le film du siècle, cette réalisation nous permet de passer un agréable moment à condition bien entendu d’aimer ce genre de films.
Caractéristiques techniques et bonus :
Une édition dotée bien entendue d’une version française ainsi qu’une originale sous-titrée, toutes deux de très bonne facture, nous avons aussi droit à des bonus. Ils ne sont pas légion, mais il vaut mieux préférer la qualité à la quantité comme toujours. On a donc droit à deux mini making-of intitulés La famille déménage et En lettres de sang. Ces derniers vous montrerons des interviews de l’équipe pendant le tournage et leurs impressions. Présent également la sempiternelle bande annonce, qui permet toujours de se faire un avis avant de visionner le film si l’on a un doute…..