Laura et son père Wilson s’installent dans une maison de campagne pour la rénover avant sa mise en vente. Ils y passent la nuit et décident de commencer les travaux le lendemain matin. Tout se passe bien jusqu’à ce que Laura entende un bruit venant de l’extérieur qui devient de plus en plus fort au dernier étage de la maison…
En compétition au 18ème Festival International du Film Fantastique de Gérardmer
(26-30 janvier 2011)
Avis de Stéphane :
Ce film a beaucoup fait parler de lui car il a été tourné en un seul plan séquence à l’aide d’un Canon EOS 5D Mark II. Toute l’aventure se passe donc en continu (donc sans coupe) dans une maison. Le spectateur suit cette jeune fille avec son père. On entend des bruits étranges, puis le père se rend à l’étage, un cri retentit et comme l’héroïne on se pose plein de questions …
En effet une ambiance anxiogène s’installe dès les premières minutes du long métrage. L’actrice déambule de pièce en pièce et elle a peur. La caméra la suit en continu et en temps réel…
Mais cette technique nuit au rythme global du long métrage et l’handicape. Cela devient pesant et long de suivre ce qui se déroule à l’écran. L’histoire commence à échapper au spectateur qui se désintéresse progressivement du sort du personnage principal. Dommage.
The silent house souffre de la technique d’un seul plan séquence, mis en avant de manière artificielle, perdant rapidement l’attention des spectateurs.
