Alors qu’il rentre à sa base, l’équipage de l’Enterprise doit faire face à des forces terroristes implacables au sein même de son organisation. L’ennemi a fait exploser la flotte et tout ce qu’elle représentait, plongeant notre monde dans le chaos… Dans un monde en guerre, le Capitaine Kirk, animé par la vengeance, se lance dans une véritable chasse à l’homme, pour neutraliser celui qui représente à lui seul une arme de destruction massive. Nos héros entrent dans un jeu d’échecs mortel. L’amour sera menacé, des amitiés seront brisées et des sacrifices devront être faits dans la seule famille qu’il reste à Kirk : son équipe.
L’avis de NicoH :
Un mois après sa sortie (mieux vaut tard…), occasion est enfin donnée de découvrir le nouveau Star Trek, sous-titré Into Darkness. Le film étant encore en salles, on ne saurait vous conseiller de ne pas le manquer si vous êtes passé à côté !
Car oui, vous l’aurez deviné, cette suite du Star Trek de 2009, avec le même J.J. Abrams aux commandes, est une franche réussite. Du premier volet qui avait su redonner à la saga désuète ses lettres de noblesses et une sacrée dose de fun (sans trahir les anciens films et séries), Abrams en conserve tous les ingrédients du succès, tout en les réaccommodant afin de mieux nous surprendre.
Surprendre. Un mot qui semble avoir été maître à tous les niveaux de la conception du film. La preuve par 3 :
La mise en scène ? Virtuose, tout simplement. Les tics habituels du réalisateur sont toujours là, mais on remarque une générosité dans la réalisation telle que bon nombre de scènes prennent une dimension étonnante, qu’il s’agisse d’une baston à un contre vingt, d’une séquence en « plongée spatiale » ou d’une scène sens dessus-dessous qui ne sera pas sans évoquer Inception.
Les acteurs ? On a beau les connaitre depuis le premier film, c’est avec plaisir qu’on retrouve leurs personnages si bien campés, auxquels ils n’hésitent pas à offrir de nouvelles facettes que l’on ne s’attendait pas forcément à trouver ici. Au rang des nouveaux venus, mention très spéciale à Benedict Cumberbatch, l’un des meilleurs bad guys de ces dernières années, et dont le traitement devrait faire plaisir aux fans de la première heure.
Le scénario : Aussi simple en apparence que malin dans son déroulement, continuant de distiller ses références pour les trekkies comme pour les autres (mention à l’ouverture très « Arche Perdue ») sans jamais laisser le néophyte sur le carreau. A la rigueur, on trouvera à redire sur un élément de l’épilogue qu’on voit venir une heure à l’avance, mais ce sera bien le seul reproche d’importance. Pour le reste, on reste dans du blockbuster, certes, mais dans du bon !
On pourrait continuer à dépiauter le film pour en vanter le moindre aspect, mais on se risquerait à vous gâcher le plaisir. En bref, vous l’aurez compris : c’est du bon !
