Pris au piège dans une station service par un parasite qui transforme ses hôtes en d’horribles créatures épineuses, un jeune couple et un prisonnier en cavale doivent trouver un terrain d’entente pour échapper à une mort atroce…
Côté bonus, la bande annonce du film (question de se faire peur avant de le voir en pleine nuit ;)) est la seule prime accordée dans cette édition. Dommage, un making-of sur les effets et les maquillages aurait été le bienvenu.
L’avis d’Alex:
Seul film anglais de la sélection 2009 du festival du film fantastique de Gérardmer, Splinter nous la joue quand même « à l’américaine »…
Au menu : prise d’otages (façon Une Nuit en enfer), parasite vorace et huit-clos dans un drive-in ! Sympathique, le film de Toby Wilkins possède des personnages attachants et un monstre « organique » qui renvoie directement à l’immense The Thing de John Carpenter. Nous proposant un final assez tendu, Splinter est une série B d’honnête facture, à défaut d’être complètement révolutionnaire…
L’avis de Rachel:
C’est la bonne surprise de ce festival. Certes, ce film n’a rien d’original mais on ne s’ennuie pas une seule seconde tellement on est pris dans l’action. Encore une histoire de virus mutant mais cette fois le virus donne du piquant ou plutôt des piquants à ses hôtes. Certaines scènes sont très drôles, notamment celle de la main coupée qui avance toute seule. Comme dans The Myst, les protagonistes sont enfermés dans un supermarché pour échapper à la mort. Leur but est de comprendre ce qui les attaque et comment lui échapper. Ce film n’est peut être pas le film du siècle mais il a tout à fait sa place dans ce festival. Nous passons un très bon moment avec une glace Thiriet, c’est le principal. A voir !
La bêbête piquante…
L’avis de Zast:
Splinter est surprenant. Alors qu’au départ le spectateur pense que le film sera classique (un monstre et de la « tripaille »), le réalisateur arrive à trouver assez vite le bon rythme alternant les séquences gores et d’humour. Bien que les personnages soient très stylisés (l’intello, la femme forte,…) le spectateur s’y attache. Bourré d’idées, Splinter séduit et ravit.