Licence, quand tu nous tiens….
15 ans ont passé depuis que le réalisateur Wes Craven nous a offert un style de film qui allait révolutionner le monde du slasher !
Pas facile de faire durer une série et surtout de réussir le pari de faire une suite qui tienne la route. Pourtant, avec ce quatrième opus, il nous montre son savoir-faire exceptionnel !
Effectivement, passé le premier quart d’heure assez ridiculisant, on assiste à un film qui tient ses promesses. Ces quinze premières minutes sont là pour dénigrer les suites et les remakes de films d’horreur. Ils en prennent tous pour leur grade. Pourtant, on se demande ce que le réalisateur veut nous faire comprendre…. C’est finalement tout simple, après avoir fait l’apologie destructrice de toutes les séries sans fin de films d’horreur, il nous offre un florilège de nouveautés avec les acteurs eux-mêmes qui jouent le jeu (c’est le cas de le dire) et expliquent tout au long du film ce qu’il faut comme originalité pour faire une bonne réalisation digne de son époque. Et tout ceci nous perd au milieu des suspects, extrêmement nombreux, nous réservant un final haut de gamme !
Le retour de Ghostface
En parlant des acteurs, pour être sûr de réussir son tour de force, Wes a réussi à retrouver les acteurs principaux de l’original. David « Dewey » Arquette est passé Sheriff de la petite ville de Woodsboro. Il en a profité pour épouser la belle journaliste Gale Weathers (interprétée par la toujours splendide Courtney Cox). Et pour finir, la victime originale, Sidney Prescott, à toujours les traits de Neve Campbell. Ce trio nous permet donc d’être tout de suite dans le vif de l’action car on gagne du temps en connaissant d’avance tous les protagonistes. Mais cela fait aussi l’intérêt du film de retrouver tous les acteurs originaux.
Sidney toujours harcelée par le tueur ?
Le pari est réussi et les moments horrifiques sont au rendez-vous, avec pas mal d’humour pour décompresser de temps à autre. Une réussite sans faille pour cette dernière version de la série. Bravo Monsieur Craven pour ne pas nous avoir offert un navet sans queue ni tête, mais un excellent slasher oppressant et qui sait tenir son suspens. Dimension Films va enfin pouvoir sortir la tête de l’eau et remonter au niveau où elle se situait… avant le tournage catastrophique de Cursed, qui avait failli avoir la peau de cette société de production dirigée par les frères Weinstein.
Dewey en pleine scène de crime