Dans un futur proche, les hommes sont parvenus à prolonger et améliorer la vie de leurs semblables à l’aide d’organes artificiels extrêmement sophistiqués et coûteux, élaborés par une société connue sous le nom de L’Union. Le sombre pendant de cette percée scientifique : lorsque les « greffés » ne sont plus à même d’honorer les échéances de leur crédit, L’Union envoie alors ses agents spécialisés, les Repo Men, pour reprendre la marchandise, sans se préoccuper du confort ou de la survie de leurs clients insolvables.
Rémy, un des meilleurs repo men sur le marché, est victime d’un arrêt cardiaque et se réveille avec le dernier modèle de cœur artificiel implanté dans le thorax, et la note salée qui l’accompagne. Cette intervention forcée produit cependant un effet indésirable : Rémy n’a plus le cœur à l’ouvrage. Quand il se retrouve dans l’incapacité de payer ses traites, L’Union assigne alors son agent le plus coriace, Jake, l’ex-coéquipier de Rémy, pour le retrouver et récupérer son bien.
Le chasseur est devenu la proie…
Avis de Rachel :
Reprenant le même sujet que Repo the Genetic Opera, Repomen se distingue par un casting excellent. De prime abord, j’ai été déçue de voir que le rôle titre était tenu par Jude Law qui n’est manifestement pas un de mes acteurs favoris. Néanmoins je dois reconnaitre le fait qu’il s’en sort très bien et qu’il donne au film un certain dynamisme.
On regrettera peut être le choix de l’actrice Alice Braga (Beth) qui aurait pu être plus judicieux.
Le film se base sur un sujet qui devient d’actualité : la pénurie de dons d’organes.
Les dons d’organes se multiplient et permettent à des personnes de vivre plus longtemps moyennant un paiement exorbitant avec des taux d’intérêts énormes. D’ailleurs beaucoup de personnes ne peuvent pas rembourser leur crédit. Ils ont 90 jours pour rembourser. Passé ce délai c’est alors que les récupérateurs entrent en scène afin de récupérer l’organe non payé.
Jude Law et Forest Whitaker jouent 2 récupérateurs qui prennent leur boulot comme un jeu. Comme des enfants ils font des paris et c’est à celui qui prendra le plus d’organes possibles. Et ce, jusqu’à ce que l’un d’eux deviennent tributaire d’un don d’organe et ne puisse plus payer sa dette à la société.
Le réalisateur Miguel Sapochnik, dont c’est le premier film, réalise un film d’action sans temps mort où les scènes de meurtres ne sont pas évitées ni les éviscérations.
Souvent quand une personne est confrontée à la mort, elle perçoit les choses différemment. C’est ce qui se passe pour l’un des protagonistes. Une prise de conscience qui le remet sur le droit chemin.
On notera que la fin est excellente avec un retournement de situation auquel on ne s’attend pas.