C’est la nuit. Arshia 10 ans, entend une violente querelle qui oppose ses parents suivie de leur départ précipité. Dès le lendemain, son oncle et sa tante, tous deux sourds muets, décident de prendre la route avec lui, pour rechercher ses parents soudainement disparus. Tandis qu’ils traversent le pays, des montagnes iraniennes à Téhéran, ce voyage donnera l’occasion au couple de revenir sur toutes ces années de vie commune, et de régler quelques comptes, sous le regard du jeune garçon…
Présenté dans la catégorie « Sur les routes d’Asie » au 19ème FICA de Vesoul
L’avis de Yanick « Wolverine » Ruf :
Ce road-movie iranien va nous permettre de découvrir de somptueux paysages en suivant un couple et un enfant qui se rendent à Téhéran en passant par des petites routes… L’intérêt de ce film réside dans le fait que le couple est malentendant. Je ne vous dis pas les quiproquos du fait de parler quand on est au volant, surtout en parlant le langage des signes ! Le sujet est dramatique tout de même, le couple ramène leur neveu suite au décès de ses parents dans un accident de voiture.
Poignants, les personnages nous plongent littéralement dans cette histoire au combien prenante. Le film est quasiment un huis-clos dans le véhicule et ce n’est pas facile de faire entrer le spectateur à leur bord. Pourtant c’est chose faite avec ce trio dont le point d’orgue est sans nul doute le gamin qui joue à la perfection. En ce qui concerne les adultes, difficile de trop comprendre au début le sous-titrage sans aucun dialogue en voyant la voiture de loin ! C’est seulement au bout de quelques minutes que l’on plonge dans l’habitacle de la voiture et qu’on les voit utiliser le langage des sourds et malentendants qui nous explique le début du film !
Bonne interprétation, bonne histoire, bonne mise en scène, on ne pouvait donc qu’avoir un bon film.