Alors que la ville de Lake Victoria s’apprête à recevoir des milliers d’étudiants pour le week-end de Pâques, un tremblement de terre secoue la ville et ouvre, sous le lac, une faille d’où des milliers de piranhas s’échappent. Inconscients du danger qui les guette, tous les étudiants font la fête sur le lac tandis que Julie, la shérif, découvre un premier corps dévoré… La journée va être d’autant plus longue pour elle que Jake, son fils, a délaissé la garde de ses jeunes frères et soeurs pour servir de guide à bord du bâteau des sexy Wild Wild Girls !
L’avis de Yanick « Wolverine » Ruf :
Les piranhas crèvent l’écran….. en 3D
Apres avoir réalisé le remake de la colline à des yeux en 2006, Alexandre Aja se lance maintenant sur un autre film culte : Piranha de Joe Dante. Mais dans ce cas, il n’y a que le titre qui est remaké. L’histoire est originale et nous plonge dans un lac rempli de jeunes qui ne pensent qu’à faire la fête et de plusieurs centaines de piranhas préhistoriques sortis d’un lac souterrain suite à une secousse sismique.
Sea, sex and …. piranhas
La chasse aux poissons…..
La 3D nous en met encore plus dans les yeux et offre, comme pour tous les films d’horreur sortis dans ce format, des scènes assez impressionnantes… On retiendra celle, excellente et qui fait le plus rire le public, opposant un poisson affamé face à un sexe masculin!! On retrouve au casting Jerry O’Connell (Sliders, les mondes parallèles), Ving Rhames (L’armée des morts, Clones) et même un petit rôle pour Richard Dreyfuss (Rencontres du troisième type, Always). Ce film se laisse regarder à tout âge et chacun devrait y trouver son plaisir. A consommer sans modération; si vous disposez d’un cinéma équipé 3D à proximité, c’est une bonne idée de soirée entre amis…
L’avis de Fabien
Le frenchie Alexandre Aja poursuit avec succès sa carrière hollywoodienne avec cette nouvelle version du Piranha (1978) de Joe Dante.
Conformément au slogan de l’affiche promettant Sea, Sex and blood, Piranha 3D fait dans le gore fun et décomplexé, le plaisir coupable de cet été : on y croise des filles sculpturales (Kelly Brook en tête) objets de toutes les convoitises soit leurs congénères masculins échauffés par la chaleur et l’alcool comme des piranhas déchaînés, la trop rare Elizabeth Shue en shérif intrépide, des caméos jubilatoires (Richard Dreyfuss, Christopher Lloyd), une séquence de massacre aquatique assez hallucinante réunissant des milliers de figurants et 300 000 litres de sang (un record parait-il)…
Piranha 3D avec ce mélange de gore et de comédie nous rappelle aux années 80 et des films comme Gremlins, Evil dead ou Brain dead, soit un grand huit horrifique potache et réjouissant qui exploite assez bien les possibilités de la 3D (en regard d’autres films récents comme Le choc des Titans dont la conversion en post-prod s’est avérée calamiteuse) notamment avec un ballet aquatique lesbien où les formes callypiges des deux nymphettes sont bien mises en valeur.
Sortira-t-il en un seul morceau ?
Mais Piranha 3D est surtout intéressant par la cruauté jubilatoire avec laquelle Aja met en pièces via ses voraces piranhas tous ces corps bodybuildés, refaits, de jeunes étudiants mimant l’éclate au mépris du lieu majestueux qui les accueillent, soit la revanche de la nature sur l’humain irresponsable. Soit une vision drôlement acide de la jeunesse américaine dont on attendra avec intérêt la version uncut où devrait figurer une scène rejetée par les Weinstein, les producteurs d’Aja, où un jeune, déguisé en statue de la Liberté se fait dévorer!