Un 1er janvier au matin, le téléphone sonne. Murphy, 25 ans, se réveille entouré de sa jeune femme et de son enfant de deux ans. Il écoute son répondeur. Sur le message, la mère d’Electra lui demande, très inquiète, s’il n’a pas eu de nouvelle de sa fille disparue depuis longtemps. Elle craint qu’il lui soit arrivé un accident grave.
Au cours d’une longue journée pluvieuse, Murphy va se retrouver seul dans son appartement à se remémorer sa plus grande histoire d’amour, deux ans avec Electra. Une passion contenant toutes sortes de promesses, de jeux, d’excès et d’erreurs…
Film présenté en séance de minuit au 68ème Festival de Cannes
Avis de Fabien (chronique cannoise)
Présenté en séance de minuit voici donc le sulfureux film érotique de Gaspar Noé en 3D.
Adoptant une structure narrative à rebours, une des marottes du réalisateur utilisée dans Irréversible qui ici n’apporte strictement rien, Love est une succession de scènes pornographiques avec toutes les positions du Kamasutra et de fantasmes hétéro-beauf, compilation interminable de coïts dans tous les endroits possibles (à noter quand même une belle photo de Benoît Delbie) performés par des acteurs peu expressifs entrecoupés de dialogues au choix, cyniques, machistes ou niaiseux (du type « l’amour c’est la vie, la lumière »).
Complaisant (le personnage principal se revendique réalisateur, a un fils prénommé Gaspard), vendu comme « un film sexuel avec des sentiments » avec une 3D qui reste de l’argument marketing, Love se voudrait dérangeant, novateur mais se révèle être simplement ennuyeux et creux.