Dino Fabrizzi est le vendeur numéro un de la concession Maserati de Nice. A 42 ans, il arrive à un tournant de sa vie, le poste de directeur lui est ouvertement proposé et sa compagne depuis un an, Hélène, a la ferme intention de l’épouser. Pour Dino, la vie est belle, sauf que cette vie parfaite s’est construite sur un mensonge. Dino s’appelle en fait Mourad Ben Saoud. Ni son patron, ni Hélène et encore moins ses parents ne sont au courant de cette fausse identité… Dans dix jours débute le ramadan et Mourad qui passe outre tous les ans devra cette fois assumer la promesse faite à son père malade. Faire le ramadan à sa place… Pour Dino, l’italien, cela ne va pas être simple.
L’avis de Yanick « Wolverine » Ruf :
Viva italia….
Voici une bonne comédie française pour cet été. Et en plus, ça ne s’arrête pas là ! En effet, cette satire de la société moderne nous fait prendre conscience de l’importance de nos origines et de nos religions. Derrière cet homme qui se fait passer pour celui qu’il n’est pas, on découvre que la vérité est bien plus forte, même si l’homme s’évertue à la dissimuler ou à la modifier à son avantage….
C’est quoi le Ramadan ?
Et pour nous faire comprendre tout cela, nous avons droit à un Kad Merad en excellente forme. Son personnage a réussi dans la vie en se faisant passer pour un Italien… alors qu’il est d’origine algérienne. Sa famille le croit homme d’affaire en Italie…. Alors qu’il travaille sur Nice… Il ment à tout le monde depuis des années.
Ho le bon Tiramitsu que l’on ne peut manger pendant le Ramadan…
Kad est très crédible dans ce rôle d’homme pas trop convaincu par l’utilité de dire qui l’on est et d’où l’on vient pour pouvoir préserver sa petite vie. Il va devoir faire le Ramadan pour faire plaisir à son père malade. Il étudiera donc l’Islam pour comprendre mieux à quoi cela sert et être dans l’état d’esprit qu’il faut pour le faire. Par la même occasion, nous en apprendrons un peu plus sur cette partie de la religion islamique qui reste parfois trop obscure aux yeux de tout un chacun…
La vérité ne l’aurait pas emmené là…
Chacun à ses racines et personne ne doit les renier pour des considération financières, c’est ce qui ressort de cette comédie douce-amère.
