Cyril, bientôt 12 ans, n’a qu’une idée en tête : retrouver son père qui l’a placé provisoirement dans un foyer pour enfants. Il rencontre par hasard Samantha, qui tient un salon de coiffure et qui accepte de l’accueillir chez elle pendant les week-ends. Mais Cyril ne voit pas encore l’amour que Samantha lui porte, cet amour dont il a pourtant besoin pour apaiser sa colère …
Les frères Dardenne apres 2 Palmes d’Or retrouvent la compétition pour une nouvelle incursion dans un cinéma social humaniste où une fois n’est pas coutume pointe une lueur d’espoir representée par le personnage de Cécile de France à laquelle se raccroche le gamin du titre, un enfant à fleur de peau, hyperactif, à la recherche de l’amour d’un père démissionnaire.
On ne quitte pas ce personnage toujours en mouvement, courant, pédalant, se heurtant sans cesse à la dure vie; en se calant sur ses déplacememts incessants la mise en scène insuffle un rythme véloce à une histoire somme toute banale sur le papier d’une enfance en détresse. Les réalisateurs sont en effet passés maîtres dans l’art d’instaurer un suspense dramatique à partir de situations quotidiennes ou faits banals grâce à un regard toujours bienveillant porté sur leurs personnages et une habilité à capter toute la complexité de l’existence dans ses moindres manifestations.
Nouveauté dans leur cinema une lumière estivale et de l’espoir en toute fin pour cette histoire touchante de deux êtres en quête d’affection incarnés très justememt par deux formidables acteurs, Cécile de France que l’on a le sentiment de re-découvrir et le jeune débutant Thomas Doret.