Deux anciens soldats de la guerre du Vietnam vivent en 1980 à New-York. L’un d’eux,Michael Jefferson (Steve James), se fait passer à tabac par une bande de loubards. Pour le venger, son ami John Eastland (Robert Ginty), reprendra les armes et décidera qu’il est temps d’éradiquer la racaille des rues de la ville……
L’avis de Yanick « Wolverine » RUF : Voici l’un des premiers films sur les conséquences de la guerre du Vietnam. Dans les années 80, nombres de réalisateurs ont pris ce sujet comme point de départ pour faire des long métrages de tout genre. Il sera ici rapidement évoqué dans la première scène du film, mais assez explicitement pour nous faire comprendre le traumatisme qu’ont vécu ceux qui y étaient.
Pas évident donc de reconnaître les bons des mauvais films car on a eu droit à tout ce qui était possible. A cette époque, le sujet était brulant et sensibilisait les américains. Cette fois-ci, on a droit à un Robert GINTY (LES TETES BRULEES) qui revient de la guerre avec son meilleur pote (Steve « AMERICAN WARRIOR » JAMES). Ce dernier, tabassé à mort par des jeunes, donnera à son ami l’idée de « débarrasser » les rues de New-York des délinquants qui y règnent en maitres.
Voilà, on tombe directement dans une espèce de « JUSTICIER DANS LA VILLE ». Pas de sentiments, mais un film efficace, comme la série de films avec Charles BRONSON, pour nous faire comprendre le malaise ambiant de la plus grande ville au monde. En tant qu’ancien soldat, bien entendu, notre héros sera équipé comme un arsenal militaire (a croire qu’ils sont tous revenus avec leur artilleries en souvenir), et fabriquera bien entendu ses munitions (tout le monde sait parfaitement que les soldats américains se trimballent toujours avec de la poudre et des douilles vides pour apprendre à se débrouiller).
Bref, on nous fait la totale, mais c’est ce qui fait le charme de ce genre de film délaissés maintenant…. et c’est avec une certaine nostalgie que l’on retrouve celui-ci en DVD comportant uniquement un version française et aucun bonus…. Dommage, mais le film seul vaut tout de même le détour.