Shira vit au sein d’une famille juive orthodoxe à Tel Aviv. À 18 ans, elle rêve de mariage.
Lorsque sa soeur ainée Esther meurt en couches, Yochay, son beau-frère, est poussé par la communauté à partir se marier en Belgique. Sa mère a une meilleure idée : et si Shira épousait Yochay ? Entre le coeur et la raison, Shira devra choisir.
Vu aux 17 èmes rencontres du Cinéma de Gérardmer 2013
Le cœur a ses raisons de la réalisatrice Rama Burshtein dépeint l’univers intégriste de la religion juive en nous montrant le judaïsme hassidique. L’héroïne se retrouve presque forcée à épouser le mari de sœur défunte et c’est d’ailleurs là tout l’enjeu du film.
Ici, la religion régit la famille et la façon de vivre. Les hommes sont montrés avec une grosse barbe et des chapeaux noirs tandis que les femmes ne font pas l’étalage de leur beauté en cachant bien souvent leurs cheveux sous des foulards.
Une très grande partie de l’histoire se déroule dans un appartement ce qui donne une impression de confinement et d’obéissance. Les acteurs sont poignants de vérité et le spectateur comprend le dilemme de cette jeune fille qui doit choisir entre vivre sa vie ou obéir à la volonté de ses parents.
Une des qualités de Le cœur a ses raisons est de nous permettre de découvrir la communauté juive hassidique, en définitive peu connue du grand public.