Dans le royaume d’Ehb, un conflit sanglant fait rage entre le roi Konreid et Gallian, puissant sorcier des ombres. Un ancien maître d’armes, qui connait bien les ravages de la guerre, refuse de prendre part au combat. Jusqu’au jour où les créatures maléfiques à la solde de Gallian s’en prennent à sa famille. Son fils assassiné et sa femme enlevée, le guerrier n’a alors d’autre choix que de reprendre les armes. A travers le fer et le sang, sa quête de vengeance pourrait bien changer le cours de l’histoire…
Avis de Stéphane :
Un film du réalisateur Uwe Boll est toujours un moment attendu. Bien souvent ces films (alone in the dark, Bloodrayne) n’arrivent pas à tenir le rythme voulu et déçoivent le public. Pour King Rising, le réalisateur ose prétendre à une relecture du Seigneur des anneaux, Conan le barbare et tous ce qui se rapporte à l’heroic fantasy. Bien entendu comme à son habitude le long métrage est tiré d’un jeux vidéo qui a pour nom Dungeon Siege.
Mais commençons tout d’abord par parler du titre King Rising qui est à la traduction de In the name of the king : A dungeon Siege Tale. Pourquoi garder un titre américain en le modifiant ?
Il ne choisit pas n’importe quel acteur principal … C’est en effet Jason Statham l’acteur du Transporteur surnommé « l’homme à l’Audi » qui simple paysan deviendra au fur et à mesure le sauveur de l’humanité. Toujours en forme pour taper, il ne faut pas ici lui en demander plus. Il se retrouve face à un pathétique Ray Liotta (mais pourquoi perd-t-il son temps dans ce film) qui ressemble à Jeremy Irons dans le film Donjons et dragons. Il est ridicule dans ce rôle….
Quant à Burt Reynolds, il donne l’impression de s’ennuyer. Il ne se fatigue pas à changer de jeu et quelques soient les situations, il exprime les mêmes sentiments.
N’oublions pas Leelee Sobieski qui est affligeante (peut être a-t-elle a dû suivre les directives de Uwe). Ron Perlman est aussi neutre dans son jeu et l’on ne pourra que le regretter.
Même si le long métrage est « mal conçu » (il suffit de voir les masques en plastique des krugs) et les acteurs pas au mieux de leur forme, King rising se laisse pourtant regarder. En effet le spectateur sera toujours dans l’attente de voir la suite des évènements.