Katniss Everdeen s’est réfugiée dans le District 13 après avoir détruit à jamais l’arène et les Jeux. Sous le commandement de la Présidente Coin, chef du district, et suivant les conseils de ses amis en qui elle a toute confiance, Katniss déploie ses ailes pour devenir le symbole de la rébellion. Elle va se battre pour sauver Peeta et libérer le pays tout entier, à qui son courage a redonné espoir.
Avis de Fabien
Après deux épisodes très convaincants, probablement ce qui se fait de mieux à l’heure actuelle en adaptations de sagas young adult, la première partie du dernier chapitre de la franchise Hunger Games nous est présentée en cette fin d’année, avant le feu d’artifice final prévu en novembre 2015. Le précédent volet avait vu l’héroïne Katniss Everdeen sauvée des jeux cruels de l’arène mais séparée de son ami Peeta Mellark retenu au Capitole par l’infâme président Snow.
Le réalisateur Francis Lawrence est toujours derrière la caméra de cet Hunger Games – La Révolte : Partie 1, pensé comme un épisode de transition avant une dernière partie annoncée comme explosive : l’action fait du surplace, des scènes sont répétitives et l’intensité dramatique est bien moins présente que dans les autres volets. En contrepartie la psychologie de Katniss est plus fouillée, ses blessures intérieures, son sens du sacrifice mais aussi ses potentiels doutes quant à sa position de leader d’une révolution dont le film expose les germes y compris la mécanique propagandiste érigeant, via le médium télévision, un être ordinaire en sauveur de tout un peuple. Est effectivement bien développée, avec pertinence, une mise en scène du pouvoir des médias.
L’excellence du casting emmené par une Jennifer Lawrence magnétique aux côtés des cadors Julianne Moore et le regretté Philip Seymour Hoffman est un argument imparable pour se lancer dans cette aventure dystopique de qualité dont la conclusion est attendue avec impatience pour l’an prochain.