Après avoir été trahie et décimée par une organisation terroriste, l’équipe des GI Joe réalise que le gouvernement a été infiltré et que notre monde est au bord de la destruction. Sans alliés, sans renforts et sans personne à qui se fier, Roadblock et ses GI doivent identifier l’ennemi pour tenter de sauver notre civilisation. Ils font alors appel à celui qui a donné son nom à leur corps d’élite : Joe Colton.
L’avis de NicoH :
A la fois suite et reboot du Réveil du Cobra, GI Joe Conspiration en reprend quelques éléments-clés (2-3 personnages, bouts d’intrigue), mais reprend surtout la même recette : un blockbuster bien bourrin et bien décérébré comme il faut, ne se prenant jamais au sérieux.
Que ceux qui ont encore un balai trop profondément enfoncé ne perdent pas leur temps. Les GI Joe ont beau être moitié moins que dans le premier opus (mais est-ce un mal ?), ils ont le double de fun à revendre !
Ne nous attardons pas sur le scénario, il réussit à être encore moins intéressant que dans le premier opus, mais on est pas là pour faire travailler les méninges, pas vrai ? On est là pour en prendre plein les mirettes et de ce côté, le quota est bien rempli.
Les séquences d’action s’enchaînent joliment, tant en terme de rythme que de variété, certaines étant évidemment plus sympas que d’autres (mention à la séquence très « Cliffhanger » de Snake Eyes et sa compère frenchy Elodie Yung). Si le premier opus était vraiment trop « over the top » à tous les niveaux, on baisse néanmoins ici d’un cran, et ce n’est pas plus mal, les personnages et les nombreuses punchlines en sortant finalement grandis.
On parlait de la réduction de casting, c’est ici le point fort du film : avoir recentré le film sur ses personnages. Qu’il s’agisse des anciens ou des petits nouveaux, tous ont le loisir de se faire plaisir (mention à Jonathan Pryce, qui semble vraiment s’éclater) et d’avoir leur petit ou grand moment de gloire. On regrettera juste que Bruce Willis se limite à un caméo de luxe.
Vous l’aurez compris, GI Joe est clairement un pop-corn movie dans le sens le plus stéréotypé du terme. Mais à l’heure où bon nombre de blockbusters cherchent à péter plus haut que leurs fesses pour mieux décevoir (Oblivion et, d’après les premiers retours sur la toile, Iron Man 3), on est quand même ravi de voir un bon produit à l’ancienne qui, tel un Expendables, s’assume pleinement comme le produit idéal pour une soirée potes/pizza/bière (à consommer avec modération) réussie. On en demandait pas plus.