Robert McCall continue de servir la justice au nom des exploités et des opprimés. Mais jusqu’où est-il prêt à aller lorsque cela touche quelqu’un qu’il aime ?
Aux Etats-Unis la presse a détesté, le public adoré. Idem de ce côté de l’Atlantique.
Aucun axe de défense fouillée à mettre au cachet d’un tel film sur le fond. Digne série B assumée comme telle cependant, plus intense et ambitieuse que le premier chapitre où Denzel Washington emporte tout, charisme habituel inclus. Exercice de style, film de genre tendant à prouver qu’un acteur supporte un film à lui tout seul. Film fait à la gloire et pour Denzel Washington, calibré pour cet acteur majeur, le tout fonctionnant à plein régime dans un dernier acte fabuleux dans ses références et sa manière.
Le film est alors autant un divertissement pour public peu exigeant et visant le divertissement qu’une proposition de lecture de ce que peut-être une star filmée à sa gloire personnelle, iconique. En ça, Fuqua filme comme d’autres l’ont fait avant un monument du cinéma qui ne cabotine et ne se répète jamais. A partir de là, le tour était déjà joué, l’adhésion, pour qui apprécie, presque gagnée.