Au début des années 90, la musique électronique française est en pleine effervescence. Paul, un DJ, fait ses premiers pas dans le milieu de la nuit parisienne et créé avec son meilleur ami le duo «Cheers».
Ils trouveront leur public et joueront dans les plus grands clubs de la capitale. C’est le début pour eux d’une ascension euphorique, vertigineuse, dangereuse et éphémère.
C’est aussi le parcours sentimental d’un jeune homme qui accumule les histoires d’amour et qui n’arrive pas à construire.
Eden tente de faire revivre l’euphorie des années 90 et l’histoire de la French Touch : cette génération d’artistes français qui continue de briller dans le monde entier.
Avis de Manuel
Face A : 1. Nostalgie de retrouver une certaine culture des années 90. 2. BO qui nous rappelle les meilleurs sons de la French Touch des années 90.
Face B : 1. Des dialogues insipides, faux et totalement surfaits. 2. On cherche encore le scénario.
Bonus Tracks : Tenter le biopic sur la vague de la French Touch demande plus d’ambitions et moins flirter avec le film d’auteur.
Comme la version remixée d’une restitution manquée et grésillante Eden est très loin des attentes suscitées. Sans aucune prise de risque, le film transpire d’ondes germanopratines d’un cinéma d’auteur qui semble avoir la prétention de faire le récit d’un mythe. C’est tout du moins ainsi qu’il a été promu. Heureusement une bande son rend supportable les deux heures de film qui s’étirent dans de nombreux raccourcis. On ne doute pas de la véracité de certains instants mais le reste est bien fade.
La faute à un scénario qui ce concentre principalement sur un unique personnage, plutôt fade. Et que dire de la majorité des dialogues… Et puis soudain, l’éclat de rire quand un des comédiens ose un : « Sérieux la fille elle peut postuler pour le titre de la pire actrice de tous les temps ». Le culot à finalement sa place dans Eden, étrange sortie d’un comédien qui, comme tant d’autres dans le film, ne semble pas pouvoir jouer juste plus de deux minutes.
On a donc retrouvé les vibrations de la French Touch des années 90, le son est bien présent mais le vinyle rayé, dans une version remix irrespectueuse. Finalement, la BO suffira.