Europe 1990, le mur de Berlin est tombé.
Katrine a grandi en Allemagne de l’Est, et vit en Norvège depuis 20 ans. Elle est le fruit d’une relation entre une norvégienne et un soldat allemand pendant la Seconde Guerre Mondiale. A sa naissance, elle a été placée dans un orphelinat réservé aux enfants aryens. Elle parvient à s’échapper de la RDA des années plus tard pour rejoindre sa mère. Mais, quand un avocat lui demande de témoigner dans un procès contre l’Etat norvégien au nom de ces «enfants de la honte», curieusement, elle refuse.
Progressivement de lourds secrets refont surface, dévoilant le rôle de la STASI, les services secrets de la RDA, dans le destin de ces enfants. Pour elle et ses proches, quel est le plus important ? la vie qu’ils ont construite ensemble, ou le mensonge sur lequel elle repose ?…
Vu pendant les 18 èmes rencontres du cinéma de Gérardmer
Avis de Stéphane :
On a tous entendu parler de beaucoup d’histoires sur l’Allemagne de l’Est avant la chute du mur.
D’une vie à l’autre parle d’un fait qui n’a pas été réellement prouvé mais qui pourrait s’avérer plausible avec ces espions qui seraient un peu partout dans le monde ?
Le réalisateur Georg Maas a décidé d’adapter la seconde partie du roman de Hannelore Hippe.
Peut-on vivre toute sa vie sur un mensonge ? C’est ce que le réalisateur essayera de montrer. Les raisons qui peuvent pousser à vivre dans le mensonge. En effet sans trop dévoiler l’intrigue, il faut reconnaître que le mélange de fiction avec un fonds historique sur les espions passionne.
Les acteurs interprètent avec brio tous ces personnages. Le spectateur découvre au fur et à mesure les enjeux des protagonistes qui désirent garder leur secret.
Au final on ne connait pas la vérité (rien n’a été prouvé) mais d’un autre côté le récit est tellement prenant que l’on a envie d’en savoir plus.
D’une vie à l’autre est un long métrage passionnant.
