A Sydney, à la fin des années soixante, le gangster Barry monte sa propre affaire et devient en quelque temps le roi des nuits australiennes. Mais sa réussite suscite des convoitises et la Mafia de Chicago lui envoie deux émissaires afin d’avoir leur part du gâteau…
Au même moment, Barry se sent délaissé par sa femme qui menace de le trahir et par sa maîtresse qui s’intéresse à un autre homme. Barry se trouve dans l’obligation de réagir.
L’avis d’Umungus:
Ce film australien qui n’est malheureusement pas sorti en salles en France reste donc assez méconnu dans nos contrées. Et c’est à tort à mon avis puisqu’il possède tous les ingrédients pour nous faire passer un bon moment.
David Caesar n’est certes pas un réalisateur de renommée internationale mais il signe déjà avec Dirty Deeds son cinquième long métrage (scénario et réalisation). Il réalise par ailleurs quelques téléfilms et pas mal d’épisodes dans diverses séries australiennes.
Dirty Deeds est donc un polar matiné de comédie et les influences de Quentin Tarantino ou Guy Ritchie sont manifestes. On y retrouve bien-sûr les personnages du genre: le « parrain », les hommes de main plus ou moins futés et compétents, le flic véreux, le traitre, la femme à poigne, la petite poulette intéressée… Les dialogues sont parfois « fleuris » et la VO est très intéressante pour son accent australien. Bryan Brown et Toni Collette sont en grande forme et incarnent à la perfection leurs rôles distinctifs. Sam Neill et John Goodman semblent jouer un peu à l’économie mais restent néanmoins tout à fait convaincants.
Sur la forme, Dirty Deeds est une très belle réussite visuelle. La photographie est soignée, les paysages australien superbes, les cadrages recherchés et un montage travaillé. La bande son est également très réussie et reprend d’ailleurs le titre Dirty Deeds Done Dirt Cheap d’AC/DC.
On peut regretter cependant une certaine retenue dans les personnages qui pourraient être un peu plus déjantés. Le scénario souffre aussi parfois à mon avis de certaines lenteurs qui cassent le rythme.
Au final, il manque à Dirty Deeds le petit quelque chose pour en faire un excellent film mais reste tout de même un bon film avec beaucoup de qualités que je vous invite à découvrir!
Captures des menus de la version Benelux du DVD
