Pour Conan, le légendaire guerrier cimmérien, ce qui avait commencé comme une vengeance personnelle va se muer en combat épique pour sauver Hyboria d’une puissance maléfique surnaturelle. Face à ses ennemis, aux terrifiantes créatures et aux épreuves d’exception qui l’attendent, Conan va peu à peu comprendre qu’il est l’ultime espoir d’un peuple…
L’avis de Yanick « Wolverine » Ruf :
Par Crom…
Aie, aie, aie ! Quelle idée de vouloir se frotter au chef d’œuvre de John Milius Conan le barbare qui, en 1982, donnait enfin vie au héros de Robert E. Howard sous les traits d’un petit nouveau du cinéma hollywoodien : Arnold Schwarzenegger ! Croyez-vous franchement qu’un autre acteur et qu’un autre réalisateur pourrait leur succéder ?! Richard Fleisher a essayé en 1983 avec Conan le destructeur, une suite logique, mais le résultat ne fut guère convaincant…. He bien voici ce qu’il en est de la version Marcus Spinel (Vendredi 13, Massacre à la tronçonneuse, Pathfinder).
Alors que dire alors de cette nouvelle version ? Pas grand-chose malheureusement ! Conan erre dans un univers quasi virtuel qui pourrait en effet rappeler l’ambiance de l’heroïc-fantasy, mais il manque un « je ne sais quoi » pour le rendre réellement convaincant. Le scénario est très bourrin, une boucherie non-stop pendant près de deux heures ! Et que dire de Jason Momoa, l’acteur principal du film ? Il ressemble à l’alter-ergo masculin de Lucy Lawless dans la série Xena, princesse guerrière. Si cette dernière inspire la congrégation lesbienne, Jason devrait en faire autant avec les gays du monde entier. Il ressemble plus à un chippendale échappé d’un boy’s band qu’à un futur roi guerrier.; aucune prestance par rapport à Arnold qui lui, était complètement devenu Conan !!
Bon vous l’aurez compris, si vous ne voulez pas déchainer la colère de Crom, je vous conseille fortement de rester sur la version Miliusienne, chef d’œuvre incontournable du cinéma d’action et d’heroïc-fantasy.