De la magnifique campagne anglaise aux contrées d’une Europe plongée en pleine Première Guerre Mondiale, « Cheval de guerre » raconte l’amitié exceptionnelle qui unit un jeune homme, Albert, et le cheval qu’il a dressé, Joey. Séparés aux premières heures du conflit, l’histoire suit l’extraordinaire périple du cheval alors que de son côté Albert va tout faire pour le retrouver. Joey, animal hors du commun, va changer la vie de tous ceux dont il croisera la route : soldats de la cavalerie britannique, combattants allemands, et même un fermier français et sa petite-fille…
L’avis de Yanick « Wolverine » Ruf :
Cheval de guerre est la dernière grosse production de Steven Spielberg qui nous entraine dans la première guerre mondiale pour suivre les aventures…. d’un cheval comme le titre l’indique. Sur fond d’une histoire simpliste digne d’un Winchester 73, on suit donc notre « héros » qui passe d’un camp à l’autre et doit donc se faire tout le temps de nouveaux amis et de nouveaux ennemis.
Le côté intéressant du film est la photo qui est d’une rare beauté. Le réalisateur nous prouve une fois de plus qu’il maîtrise l’art du cinéma. Partant d’une histoire digne d’un Flicka s’en va-t-en guerre, il s’arrange pour en faire un petit bijou. Quel prodige ! Bien entendu on pleure beaucoup pendant les 2H30 du film. Mais bon, comme tous les films spielberguien, le happy end n’est jamais loin.
Mais bien entendu, il n’y a pas que des animaux dans ce film. On découvre donc Jeremy Irvine dans le rôle du jeune Albert qui élève Joey le cheval de guerre du titre. Le personnage est somme toute assez simpliste (pour ne pas dire simplet…). Sa naïveté fait peine à voir. Mais un des personnages les mieux interprétés est celui de Niels Arestrup qui incarne un grand père lassé de la guerre et dépité de la vie….
Mais le gros point faible de ce film, c’est en fait le doublage français !! Incroyable de voir que tout le monde parle la même langue !! On arrive à se perdre dans les différents soldats entre les allemands, les anglais et les français…. Comme quoi, comme toujours, le film en version original est à privilégier si possible…
Une fois de plus, Spielberg nous montre la force de son talent et c’est bien cela qui compte ! Entre aventure et drame, on laisse forcement échapper une larme, mais on ressort heureux de cette belle histoire….