En 1780, après avoir rendu visite au comte Dracula, Manuwalde, un prince africain, se transforme en vampire et vit enfermé dans un cercueil… En 1972, deux collectionneurs d’antiquités ramènent ce funeste objet à Los Angeles. Blacula se réveille alors et sème la terreur à L.A.
L’avis de Yanick « Wolverine » Ruf : Blacula est le plus connu des titres fantastiques de la Blaxploitation. Vous l’aurez compris avec le titre, il s’agit de la version dans cette catégorie de films de Dracula de Bram Stocker. Bien entendu, la grande majorité des acteurs sont noirs (voleur, embaumeur, chauffeur de taxi, flics, victimes…), ce qui fait la différence avec l’original. Dans les années 70, à l’apogée des films afro-américains, il fallait toucher tous les publics, y compris les fans de films d’horreur. Certes, les réalisateurs et les productions de ce genre de films avaient très peu de moyens financiers. Mais le résultat est largement à la hauteur de nos espérances. Les maquillages sont biens réalisés, les acteurs sont bons et on a même droit en prime à une transformation de notre black-Dracula en chauve-souris qui est de bonne facture comparée à ce que certains autres réalisateurs ont fait depuis…
Bien entendu, nous n’aurons pas droit à une avalanche d’effets spéciaux (quasi-inexistants à l’époque) et ce n’est pas plus mal, autant rester sur une réalisation simple mais efficace. Comme dans la version originale de l’œuvre de Stocker, on a droit en fait à une belle histoire d’amour entre un suceur de sang et une belle jeune fille.
Le DVD est trouvable en import outre-Atlantique, avec une remasterisation de haute qualité et en 16/9ème, ce qui amplifie encore le plaisir. Un film à voir pour découvrir ce que pouvait donner la blaxploitation vampirique…
