Black Dynamite est le type le plus redoutable et le plus cool de toute la ville.
Cet ancien commando de la CIA règne sur les rues, un 44 Magnum dans une main et un nunchaku dans l’autre. Avec sa pratique du kung-fu qui n’appartient qu’à lui, il fait régner la peur chez les gogos et les crétins et cela, des deux côtés de la loi.
Fier de sa couleur, Black Dynamite est aussi le chéri des dames avec son style trop classe.
Lorsque Jimmy, son frère, est mystérieusement assassiné, la CIA demande à Black Dynamite de reprendre du service. En remontant la piste d’une douille trouvée sur les lieux du crime, Black Dynamite se retrouve au milieu d’un vaste complot destiné à affaiblir l’Homme Noir: de la drogue est distribuée dans les orphelinats de la région et le ghetto est inondé de bière frelatée.
Avec l’aide de la belle et militante Gloria, Black Dynamite décide alors d’éradiquer définitivement les auteurs de cet affreux complot…
L’avis de Yanick « Wolverine » Ruf :
La blaxploitation est de retour le temps d’un film hommage qui résume tout ce qui a fait les heures de gloire de ce genre malheureusement disparu actuellement. Action, karaté, gunfight, sexe, tout y passe pour notre plus grand plaisir. Alors attention car si vous ne connaissez pas ce genre, vous risquez d’être surpris ! Filmé à la grindhouse (comme Planete terror et Boulevard de la mort de Quentin Tarantino), ce film s’apparente directement à ses semblables des années soixante dix. Entre faux raccords, combats bidons et coupes afro gigantesques, on trouve le temps de suivre une histoire intéressante. Comme souvent dans ces productions, c’est une histoire de flics ripoux et de faux délinquants infiltrés. Le tout entre les macs aux couleurs flamboyantes et les bimbos qui ne pensent qu’à nous montrer tout ce qu’elles ont en réserve (pour le plaisir des yeux !)
Un héros infaillible
Et pour interpréter Black Dynamite, le réalisateur Scott Sanders a choisi de confier la tâche à Michael Jai Whyte. Cet ancien champion d’arts martiaux était en effet le candidat idéal pour incarner ce rôle. Et le résultat est très bon. Son charisme est juste ce qu’il fallait pour ce film. Effectivement, ce n’est pas évident de se mettre dans un perso d’il y a 40 ans. Mais bon, il y arrive et nous offre 1H30 de pur délire. A ses côtés, Salli Richardson (Je suis une légende) endosse la peau de la bimbo et Arsenio Hall (Un prince à New-York) vient prêter main forte à notre héros.
El gangsta d’el amor…
Alors même si tout semble raté, cela est fait exprès et on renforce bien le tout à grands renforts de n’importe quoi… (Vous me suivez car moi j’ai du mal à me comprendre par moments). Dommage que l’on n’ait pas en prime quelques passages avec le micro qui pend au dessus des acteurs comme on pouvait le voir régulièrement a cette époque… Ce film vous fera donc comprendre ce qu’était l’ère de la Blaxploitation et, je l’espère, vous donnera envie d’en voir encore plus car on trouve maintenant certains films à acheter en DVD.