Sonia souhaite présenter Franck à son père, Jean-Pierre directeur d’un hôtel écologique au Brésil. Toute la bande s’y retrouve ainsi pour y passer des vacances de rêve. Un matin, les garçons partent en excursion dans la forêt amazonienne. Jean-Pierre leur confie sa mère acariâtre Yolande. Le lendemain, ils ont tous disparu… On a juste retrouvé la petite caméra avec laquelle ils étaient partis. Sonia et son père vont regarder cette vidéo pour retrouver leur trace…
Avis de Fabien
Après le carton du premier volet sorti en 2013, mix malin et efficace de comédies US délirantes comme Very bad trip (pour la soirée entre potes qui dérape) et Projet X (pour le côté found footage) proposé par une partie de la sympathique Bande à Fifi, Babysitting 2 arrive sur nos écrans début décembre, avec comme d’habitude pour les numéros 2, un budget plus conséquent et des ambitions démultipliées. Au programme de ce second volet des aventures de la bande à Franck : des décors naturels magnifiques au Brésil, de l’action spectaculaire (la séquence du saut en parachute), des personnage encore plus jetés voire débiles (le personnage joué par Julien Arutti est gratiné)…
Passé un premier tiers assez poussif où la machine comique a dû mal à déployer son potentiel, Babysitting 2 aligne les séquences hilarantes avec la petite bande de potes perdue dans la jungle amazonienne à la recherche de la grand-mère insupportable de Sonia. Demeurent des petits problèmes de rythme quand le récit revient vers les témoins abasourdis devant la vidéo des péripéties de Franck et co mais pendant une heure blagues potaches, rencontres incongrues et autres situations absurdes sont convoquées, avec générosité et efficacité, dans ce survival burlesque (imaginez un Délivrance slapstick en found footage et vous aurez un aperçu du délire de l’affaire!) pour offrir un spectateur un bon moment de rires.
Philippe Lacheau, devant et derrière la caméra, bien aidé par ses potes dont l’impayable Vincent Desagnat et un nouveau membre du Splendid en la personne de Christian Clavier (après Jugnot dans le premier), remplit son contrat : faire aussi bien voire mieux que le premier opus en proposant une comédie potache vraiment drôle dont la suite est sans doute dans les tuyaux.
