Les Mayas, l’une des plus fascinantes civilisations que la Terre ait portées, nous ont transmis une prophétie : leur calendrier prend fin en 2012, et notre monde aussi. Depuis, les astrologues l’ont confirmé, les numérologues l’ont prédit, les géophysiciens trouvent cela dangereusement plausible, et même les experts scientifiques gouvernementaux finissent par arriver à cette terrifiante conclusion.
La prophétie maya a été examinée, discutée, minutieusement analysée. En 2012, nous saurons tous si elle est vraie, mais quelques-uns auront été prévenus depuis longtemps…
Lorsque les plaques tectoniques se mettent à glisser, provoquant de multiples séismes et détruisant Los Angeles au passage, Jackson Curtis, romancier, et sa famille se jettent à corps perdu, comme des millions d’individus, dans un voyage désespéré. Tous ne pourront pas être sauvés…
L’avis d’Alex :
Sacré Emmerich, il ne changera donc jamais !
Après l’invasion extraterrestre ou l’ère glaciaire à grande échelle, le spécialiste ès films « catastrophes » s’attaque cette fois-ci rien de moins qu’à la fin du monde !
Evacuons une chose en premier lieu : si toute la promo du film a été concentrée sur la « fameuse » prédiction, elle est tout juste évoquée dans ce 2012, alors n’espérez pas en apprendre beaucoup sur l’alignement des planètes du système solaire ou sur la fin de la 13ème partie du grand Cycle du calendrier maya, l’idée générale était avant tout d’obtenir un titre accrocheur basé sur une date dont la proximité dans le temps serait à même de faire immédiatement un bon gros « buzz »… Ce qui a parfaitement fonctionné ! Maintenant, il faut reconnaître que réaliser un métrage de plus de 2h30 sans quasiment parler de l’origine du titre relève en soit d’une certaine forme d’exploit…
Passé donc « l’argument » de départ du film, le réalisateur d’Independence Day fait ce qu’il sait faire de mieux : nous présenter un petit groupe de personnages hétéroclites (un scientifique, un père divorcé et ses enfants, un milliardaire russe, une bimbo et son toutou…) et tout faire sauter autour d’eux à grand renfort de SFX tape-à-l’œil histoire de nous en mettre plein la vue ! Soyons honnêtes, si l’on est rentré dans la salle, c’est avant tout pour ça et de ce côté-là, Emmerich se déchaîne : tremblements de terre, tsunamis, explosions d’immeubles, bref tout l’attirail est de sortie ! Et fidèle à son style, il n’hésite pas à accumuler les morceaux de bravoure bigger than life au détriment de toute forme de « réalisme » primaire : ici, les chirurgiens esthétiques pilotent des avions de ligne russes et les chihuahuas jouent aux funambules ( !)…