COMMUNIQUE
9ème FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM FANTASTIQUE DE NEUCHATEL (NIFFF)
30 JUIN – 05 JUILLET 2009
La neuvième édition du Festival International du Film Fantastique de Neuchâtel se déroulera du mardi 30 Juin au dimanche 5 Juillet 2009.
Si le programme complet ne sera dévoilé au public que le 12 juin, trois programmes exceptionnels peuvent d’ores et déjà être annoncés : une rétrospective mettant à l’honneur le truculent producteur américain William Castle ; un hommage consacré à la sulfureuse Category III du cinéma hongkongais ; un programme spécial dévolu à l’actualité du cinéma de genre scandinave.
Pour sa neuvième mouture, le NIFFF s’apprête de nouveau à célébrer la vitalité du cinéma fantastique international. Avec près de 100 films inédits, 4 compétitions officielles, des projections en Open Air mais aussi des rencontres avec des invités prestigieux, un Symposium consacré aux nouvelles technologies de l’image et de nombreux événements festifs, le NIFFF explorera pendant 6 jours l’actualité et l’histoire d’un cinéma de genre paradoxalement aussi populaire que méconnu.
WILLIAM CASTLE, UN ILLUSIONISTE VISIONNAIRE
Personnage à la carrière prolixe, William Castle tour à tour interpréta, produisit et réalisa une cinquantaine de films mais c’est surtout pour sa vocation à effrayer à tout prix le public dans les salles qu’il devint légendaire. A l’issue des années 50, animé de la double ambition de défier la concurrence de la télévision et d’assurer le succès de ses films de série B, il développa les stratégies de promotion les plus fantaisistes de l’histoire du cinéma et transforma les projections en véritables attractions foraines : lunettes aux pouvoirs surnaturels (13 Ghosts, 1960), sièges vibrants (The Tingler, 1959) ou encore vote décisif des spectateurs pour sceller le sort du héros (Mr. Sardonicus, 1961). Par le biais d’un programme qui inclura la reconstitution de certains de ces effets sensationnels, le NIFFF invite le public à replonger dans un âge d’or où le spectacle cinématographique se déroulait à la fois sur l’écran et dans la salle et offre une occasion unique de découvrir les plus grands succès de cet habile promoteur qui préparait le terrain pour des phénomènes cultes tels que le Rocky Horror Picture Show.
CATEGORY III : LA TRANSGRESSION MADE IN HONG KONG
Equivalent de notre interdiction au moins de 18 ans, la sulfureuse Category III apparaît à Hong Kong en 1988 dans le but de permettre la diffusion d’œuvres au contenu tendancieux (violence, sexe, politique) qui connaissaient jusqu’alors la censure pure et simple. L’instauration de cette catégorie de classification génère alors rapidement une production totalement transgressive qui pulvérise tous les genres, toutes les normes esthétiques et qui exprime par l’outrance le mode de vie hongkongais de la fin du 20ème siècle. Du sauvage
Riki Oh : The Story of Ricky de Ngai Kai Lam (1991) au licencieux Electrical Girl de Bowie Lau (2001), le NIFFF propose une sélection exceptionnelle des films de Category III les plus marquants, mélanges explosifs d’érotisme, de brutalité et d’humour à la chinoise.
SUEURS FROIDES : LE CINEMA DE GENRE SCANDINAVE CONTEMPORAIN
Considérer que le renouvellement du fantastique en Europe a été le fait d’une poignée de réalisateurs espagnols inspirés, c’est oublier sans doute un peu vite le vent de fraîcheur que la Scandinavie a elle aussi fait souffler sur le cinéma de genre durant ces dernières années.
The Bothersome Man de Jens Lien, You the Living de Roy Andersson ou encore Let the Right One In de Tomas Alfredson, primés au NIFFF lors des trois dernières éditions, témoignent de la vitalité étonnante d’un cinéma nordique qui propose aujourd’hui l’une des productions les plus originales du globe. En quelques inédits tels que l’hypnotique Sauna du réalisateur finlandais Antti-Jussi Annila, le saisissant film noir Just Another Love Story du prodige danois Ole Bornedal ou encore Dead Snow, farce sanglante et enneigée signée Tommy Wirkola, le NIFFF offre cette année un voyage au cœur de l’actualité de ce trop méconnu cinéma de genre scandinave.
Site officiel du NIFFF : www.nifff.ch
Merci à Luana Di Trapani & au Service Presse du NIFFF