Le chanteur et acteur Alain Bashung nous a quittés aujourd’hui à l’âge de 61 ans emporté par un cancer.
L’immense artiste, auteur de chansons inoubliables comme Gaby, Osez Joséphine, Mademoiselle rêve, Ma petite entreprise, La nuit je mens, Vertige de l’amour, Résidents de la république a été récompensé dernièrement aux Victoires de la musique par trois prix (spectacle musical de l’année, artiste interprète masculin et album variété de l’année) grâce à son superbe album Bleu Pétrole.
Le « dernier des géants » comme nommé par le magazine Les Inrockuptibles était un poète rock charismatique, amateur d’Elvis Presley, Gene Vincent, Buddy Holly, Moody Blues comme de chanson française, Trenet, Gainsbourg.
Alain Bashung a débuté au cinéma en 1982, en parallèle à sa carrière de chanteur qui explose grâce à Gaby, dans Nestor Burma, détective de choc aux côtés de Michel Serrault et Jane Birkin.
Au fil d’une carrière comptant une vingtaine de rôles il a joué notamment dans L’ombre du doute de Aline Isserman (1993), La confusion des genres de Ilan Duran Cohen (2000), Félix et Lola de Patrice Leconte (2001) ou bien encore La bande du drugstore de François Armanet (2002).
Il fut également la voix de Maltazard dans Arthur et les Minimoys de Luc Besson (2006).
Dans sa dernière apparition cinématographique, le film à sketches de Samuel Benchetrit J’ai toujours rêvé d’être un gangster (2008), il est lui même, Alain Bashung, face au chanteur Arno.
« On m’a vu dans le Vercors
Sauter à l’élastique
Voleur d’amphores
Au fond des criques
J’ai fait la cour a des murènes
J’ai fais l’amour
J’ai fait le mort
T’etais pas née
A la station balnéaire
tu t’es pas fait prier
J’etais gant de crin, geyser
Pour un peu, je trempais
Histoire d’eau
La nuit je mens
Je prends des trains
A travers la plaine
La nuit je mens
Je m’en lave les mains.
…. «
Alain Bashung , La nuit je mens