Après avoir dédié un article entier à Sony pour la Paris Games Week, voici le moment de nous attarder sur les autres exposants présents au salon. Evidemment, absence de conférence oblige, il y aura moins de choses à se mettre sous la dent dans cet article. D’autant que malgré la soirée d’inauguration moins « noire de monde » que les autres jours, nous n’avons pas pu tester autant de titres que nous le souhaitions parmi les jeux que nous visions. Toutefois, nous avons pu profiter de quelques belles surprises, ainsi que de sympathiques confirmations.
Dans cette seconde catégorie, impossible de ne pas commencer cet article par celle sur qui il nous tardait de poser les mains : Lara Croft. En effet, Rise of the Tomb Raider était jouable sur le stand Microsoft, et c’est donc tout naturellement que nous avons arpenté en long, en large et en travers cette démo extraite du gameplay des temples présenté il y a quelques mois. Que dire, sinon qu’il a suffi de quelques secondes pour retrouver nos repères du Tomb Raider de 2013. Déplacements, gunfights, animations et mise en scène cinématographiques à la Uncharted… Tous les ingrédients que nous avons apprécié dans le reboot répondent présents, sublimés par le bond graphique que permet la next-gen (et dont la Definitive Edition de Tomb Raider nous avait offert un aperçu). Seul le rendu de l’eau en mouvement nous a paru un peu bancal dans certaines phases, sans oublier quelques légers bugs ici ou là, notamment dans les animations des trépas de Lara. Mais rien qui nous empêche d’attendre avec une impatience non dissimulée la fin des quelques semaines nous séparant de la sortie du titre.
Si le stand Xbox One a abrité l’une de nos déceptions du salon avec l’absence de Quantum Break (absent lors de cette soirée, ou alors très bien caché) nous avons pu compenser avec une séance de test de Halo 5 Guardians. Votre serviteur a beau être un quasi-néophyte de la licence (FPS sur PC rules !), cette prise en main du mode multijoueurs a été plutôt sympathique, à la fois nerveuse et réellement fun malgré la sensation étrange de jouer un FPS à la manette. Ceci au point de presque me donner envie de craquer sur le jeu. Le « presque » noté plus haut devant sa présence dans la phrase précédente uniquement au fait que la Xbox One ne trône pas encore à la maison. Dans tous les cas, et au vu des réactions des fans de la licence présents, ce nouvel opus est à la hauteur des précédents.
Passé un passage rapide sur le stand Ubisoft où la file d’attente (et la durée de l’attente annoncée par le staff) nous aura découragé de tester The Division, nous avons compensé par un test de Homefront : The Revolution. Titre revenant de loin après les déboire de l’éditeur THQ, Homefront 2 s’est révélé plutôt prometteur dans cette session de test constituée d’abord d’une phase de shoot simple, mais efficace (et assortie d’une mise en scène plutôt sympathique) où il s’agissait de se débarrasser d’une escouade ennemie alors que celle-ci, épaulée par des drônes, tente de nous mettre à mal. La suite nous gratifiait d’une phase de course à moto, toujours en FPS, où vous deviez arpenter les rues de la ville en ruines, contournant les bâtiments ou passant au travers grâce au nombreux tremplins présents, avant de détruire un dernier véhicule adverse et effectuer un piratage. Si à moins d’une mise à niveau, le jeu ne sera sans doute pas une vitrine graphique comme The Order, ni un titre qui bouleversera les codes du FPS, il faut bien reconnaitre que sa dimension cinématographique assez soignée assortie d’une certaine efficacité de son gameplay ont su nous donner confiance en ce titre qui, si il réussit son pari, pourrait bien marquer le comeback d’une licence que son premier opus si décrié a failli enterrer.
Un crochet sur le stand Square-Enix a été l’occasion de tester deux titres très attendu. Commençons par Just Cause 3 qui, après deux opus efficaces, mais souffrant de défauts irritants (répétivités, approximations dans le gameplay, histoire peu intéressante...), se doit de débarquer sur next-gen avec les honneurs. Si il est trop tôt pour aborder l’aspect narratif, nous avons pu constater que le gameplay a été un brin ajusté, rendant bien plus facile le « jonglage » entre le grappin et le parachute du héros, et donc les déplacements et autres joyeusetés liées à ces features. D’autant qu’à cela s’ajoute désormais une wingsuit assez grisante à utiliser et qui, combinée au grappin, aux parachutes et aux nombreux véhicules du jeu devrait stimuler votre imagination en matière de destruction. A noter que si l’ensemble du titre profite du bond graphique permis par la next-gen, ce sont assurément les effets d’explosion et de destruction de décor qui en profitent le plus. De quoi satisfaire vos rétines en plus de vos bas instincts.
Le second titre Square-Enix que nous avons pu tester, c’est nul autre que Final Fantasy XV. Et oui, le nouvel opus de la saga était testable dans une démo faisant la part belle à une chasse aux animaux sauvages. Si côté gameplay, cette démo tenait davantage du tutorial et était donc un peu légère (et longuette) pour se faire une idée du gameplay, elle a toutefois permis de mesurer la fluidité du titre et surtout, que la licence est toujours dans le peloton de tête lorsqu’il s’agit de dimension cinématographique et de qualité graphique. Oui, c’est un fait, Final Fantasy XV en jette !
A noter que si nous avions hâte de le découvrir, le nouveau Hitman nous aura échappé, trop bien caché (ou absent ?) qu’était le « silent assassin » lors de cette soirée d’inauguration. Une nouvelle déception à ajouter à la liste de ces titres que nous espérions tester et qui nous ont échappé, mais rien qui suffise à chasser le plaisir de cette Paris Games Week 2015.