A l’occasion de la sortie DVD de Indiana Jones et le Royaume du Crane de Cristal en DVD, voici l’interview de HARRISON FORD.
Q: Vous rappelez-vous de la première fois que vous avez été choisi pour le rôle d’Indiana Jones ?
FORD: Tom Selleck avait été sélectionné pour ce rôle mais sa chaîne a utilisé son contrat pour l’empêcher de partir de la série télé dans laquelle il jouait [Magnum], ce que je ne savais pas à l’époque. J’ai reçu un appel de George [Lucas] qui me demandait de lire un script. Après avoir lu le script il m’a demandé de venir rencontrer Steven Spielberg chez lui. Je ne l’avais jamais rencontré auparavant. J’ai donc lu le script et j’étais vraiment enthousiaste à propos de ce que je venais de lire et du potentiel que ça avait. La rencontre s’est très bien passée et voilà.
Q: Il y a eu un certain nombre de rumeurs à propos de Tom Selleck et du casting. L’une d’entre elles disait que vous étiez le premier choix de George Lucas, mais du fait qu’il travaillait déjà avec vous sur American Graffiti et la trilogie Star Wars, il pensait qu’il était plus judicieux d’utiliser un acteur différent.
FORD: Je n’en ai aucune idée. Vous allez devoir demander à quelqu’un d’autre. Personne ne m’a approché pour ce projet avant ce que je viens de vous raconter. Mais si c’est le cas alors cette histoire devient encore plus étrange.
Q: Une autre rumeur raconte qu’à l’origine le personnage avait été appelé Indiana Smith.
FORD: Je n’ai jamais rien lu sur ce personnage qui soit associé au nom « Indiana Smith ». Je n’ai aucune idée de comment George a trouvé le nom actuel. Je sais qu’Indiana vient du nom de son chien de l’époque.
Q: George et Steven ont tous deux parlé du fait que ces films étaient inspirés par leur passion pour les feuilletons du samedi matin qui étaient diffusés dans les années 1950. Etiez-vous également un fan de ces films ?
FORD: Les feuilletons du samedi matin que je connaissais étaient Gene Autry et Hop Along Cassidy. Je n’en connaissais pas d’autres. Je connaissais surtout les westerns, que j’allais voir le samedi. Je ne me rappelle même pas des autres.
Q: J’aimerais revenir avec vous à vos débuts dans ce rôle. Comment avez-vous déterminé la manière de jouer Indiana Jones ?
FORD: J’ai commencé avec le script, et quand vous lisez qu’il se balade dans la jungle avec un fouet, un chapeau de feutre et un blouson en cuir, il devient impossible de s’éloigner du vrai caractère du personnage. Vous comprenez que ce type est particulier dans son genre et vous ne pouvez pas y échapper. Vous mettez ces vêtements et vous réalisez qui vous êtes et qui vous devez devenir. Le script était vraiment clair sur le type de personnage qu’est Indiana Jones. J’y ai vu une énorme opportunité, même si je devais porter une lourde veste en cuir au beau milieu de la jungle.
Q: Comment ont-ils choisi ces costumes iconiques ?
FORD: Un grand nombre de chapeaux et de vestes nous a été proposé. La veste a été réalisée sur mesure par Anthony Powell, notre costumier, en fonction des détails de l’époque. La femme de John Landis a également aidé avec la création des costumes. On lui a communiqué tous les petits détails pour le mettre à l’aise.
Q: Ces trois éléments [du costume] se sont retrouvés au Smithsonian Museum. Cela vous a-t-il flatté ?
FORD: Je pense que c’est une chose plutôt banale pour des costumes de finir dans un musée. Ce choix ne me paraît pas vraiment bizarre. C’est un personnage que nous avons créé en équipe avec l’ensemble des réalisateurs.
Q: Après le premier film Indiana Jones et les Aventuriers de l’Arche Perdue, il y a eu trois autres films. Quand vous remettez ce chapeau, est-ce que tout vous revient d’un seul coup ?
FORD: Tout a fait. J’ai une certaine expérience avec Indiana Jones désormais et de ce fait il n’est pas surprenant que le personnage fasse partie intégrante de moi. Par contre il est vrai que cette fois, après près de 20 ans d’absence, remettre ce costume était assez intéressant. Quand je l’ai fait, j’ai ressenti quelque chose de familier, quelque chose que je connaissais bien.
Q: Après avoir travaillé avec certains très grands réalisateurs tout au long de votre carrière, qu’est ce qui vous a impressionné chez Steven Spielberg ?
FORD: C’était sa souplesse et son talent pour la réalisation. Il arrive à avoir une vue d’ensemble. Il a une vision précise de la manière dont un film doit être fait, et il adore le faire, contrairement à d’autres, ce qui rend les choses beaucoup plus intéressantes.
Q: Tout au long de ces quatre films, avez-vous vu une évolution dans sa manière de travailler sur de tels projets ?
FORD: En effet, mais décrire exactement ce qui a changé s’avérerait plutôt difficile. Au cours des 20 dernières années, Steven a accompli deux fois plus de travail que n’importe qui en une vie entière. Il était indéniablement un très bon réalisateur quand nous avons terminé le précédant film ; maintenant il est toujours aussi formidable mais a davantage d’expérience et de maturité. J’ai vraiment apprécié l’opportunité qui m’a été donnée de travailler à nouveau avec lui.
Q: Il aime mettre les protagonistes de ses films dans des situations plutôt indésirables. Quand vous pensez aux challenges que vous avez du affronter, y en a-t-il qui vous ont vraiment impressionné et que vous avez pu réaliser ?
FORD: Il y a eu des séquences qui traînaient en longueur et qui étaient compliquées et particulièrement physiques. Je ne me rappelle pas de quoi que ce soit de particulièrement décourageant. En fait tout est découpé en différentes prises. Il n’y a rien eu de vraiment décourageant.
Q: Dans Indiana Jones et les Aventuriers de l’Arche Perdue, vous avez été tabassé, on vous a tiré dessus, traîné derrière un camion, etc. Vous deviez bien être physiquement préparé ?
FORD: J’étais physiquement préparé. Je savais le type de films dans lequel je m’engageais, donc j’ai fait des efforts pour être dans la meilleure forme physique possible. En fait ça a été le cas pour les quatre films. Je me suis blessé sur les deux premiers mais pas sur le troisième. La possibilité de se blesser était assez élevée, de ce fait avoir une bonne condition physique permet de réduire sensiblement les risques. C’était assez amusant de refaire toutes ces choses à nouveau.
Q: Vous avez eu des conditions météo horribles quand vous avez tourné cette scène en Tunisie
FORD: Ce n’était pas vraiment le temps mais surtout l’avion qui a roulé sur mon genou et m’a déchiré un ligament. Au moment où c’est arrivé nous étions au beau milieu de la Tunisie, là où il n’y a pas beaucoup d’options pour des soins médicaux, de sorte que j’ai du continuer comme ça jusqu’à la fin du film.
Q: Vous ne l’avez tout de même pas juste enveloppé dans de la glace pour continuer le tournage dans la foulée ?
FORD: Si, nous l’avons enveloppé et on s’en est sorti.
Q: Pourquoi pensez-vous que le personnage d’Indiana Jones est devenu si familier auprès des gens ?
FORD: Je pense qu’il y a plusieurs raisons pour lesquelles les gens affectionnent ce personnage. En premier lieu, ses histoires sont imprévisibles. Il y a des éléments qui sont uniques aux films – la combinaison d’éléments physiques réalistes et des éléments de science fiction qui se rapportent généralement à la religion. C’est aussi une histoire de gentils gars contre des méchants. Je pense que la chose la plus attirante dans ces films est la joie et le plaisir qu’on rencontre au fil de l’histoire.
Q: Les gens ont aussi apprécié votre sens de l’humour. Comment avez vous improvisé ces moments ? Comment avez-vous décidé de sortir le pistolet et de tuer le gars pendant le combat au sabre ?
FORD: En fait pour l’homme au sabre, je pensais à un tournage de trois jours autour du combat épée contre fouet le plus élaboré au monde. Je n’étais pas trop en forme à ce moment parce que 90% de l’équipe et moi-même souffrions de dysenterie. Le temps que j’ai passé en dehors de la caravane avec mon pantalon relevé se limitait à des périodes de 10 minutes. A chaque prise, j’étais prêt à partir à tout moment. Nous avions déjà filmé un combat au fouet avec un des méchants auquel nous étions confrontés suite à l’enlèvement de Marion. Du coup j’ai eu une impression de déjà vu. Après avoir été dans une voiture avec Steven pendant 45 minutes pour rejoindre le lieu du tournage, je lui ai dit que j’y avais réfléchi et qu’on devrait plutôt le tuer avec une balle. Nous sommes tous deux arrivés à la même conclusion, c’est-à-dire que cela correspondrait bien au caractère du personnage.
Q: Jusqu’à quel point faites-vous confiance à votre instinct sur le tournage ? Vous avez des réalisateurs et scénaristes de talent autour de vous, mais dans quelle mesure vous laissez-vous guider par votre instinct sur ce que le personnage ferait vraiment ?
FORD: Oh oui ! J’ai toujours donné mes suggestions aux réalisateurs parce que mes suggestions ne tombent pas du ciel. J’ai étudié le scénario, mon personnage et la situation, donc je me permets de faire des suggestions. George et Steven ont tous deux été très compréhensifs, ce qui a rendu le travail beaucoup plus agréable. Je fais confiance aux instincts des autres également, mais quand c’est vous qui êtes sur le terrain, ça vient naturellement. Nous ne nous sommes jamais disputés sur le sujet. Il faut proposer et essayer. Parfois ça ne fonctionne pas mais ça vaut toujours le coup d’essayer.
Q: On dirait que Steven a cette fascination de voir ses acteurs en conflit direct avec des animaux – des serpents aux insectes en passant par les rats. On ne sait jamais ce que son dernier film va inclure, que vous rappelez-vous de ces situations ?
FORD: Ils aiment utiliser ce genre de choses pour que les spectateurs s’agitent dans leurs fauteuils. C’est très certainement l’élément le plus prévisible dans ces films : il y aura des trucs dégoûtants. Ca ne me dérange pas du tout.
Q: Il y avait de vrais serpents …
FORD: Il y a eu beaucoup de serpents. Je n’ai jamais eu peur des serpents pour vous dire la vérité. C’était juste un tournage, ils ont même mis du Plexiglas comme protection pour l’attaque du cobra.
Q: Indiana Jones est un archéologue, et d’après ce que je sais il y a en eu plusieurs d’entre eux qui ont vraiment apprécié le film. Que saviez-vous de cette profession ; vous a-t-elle fasciné dès lors que vous avez endossé le rôle d’Indiana Jones ?
FORD: Ce qui m’a intéressé était de savoir où en était l’archéologie à la période en question en fait. Pour le premier film nous étions approximativement en 1940, donc j’ai lu les archives archéologiques de cette année et j’ai lu quelques trucs sur l’Arche d’Alliance. Je voulais me familiariser avec les éléments dont nous allions parler. J’ai effectué quelques recherches sur l’archéologie et son enseignement à l’époque.
Q: Est-ce une profession qui pourrait vous intéresser ?
FORD: Non.
Q: Il y a des histoires qui racontent que l’Arche existe toujours en Ethiopie et selon lesquelles une personne la garde avec pour ordre de tuer tous ceux qui tenteraient de s’en approcher.
FORD: Tous les éléments que nous avons utilisés dans ces films sont basés sur des légendes et des traditions bien établies, et le fait que beaucoup de gens y croient aussi fort est en soi-même quelque chose de paranormal.
Q: Nous allons maintenant pouvoir apprécier le quatrième opus d’Indiana Jones, et vous avez été le seul personnage récurrent. A-t-il été décidé à l’avance que les aventures incluraient seulement une nouvelle femme et de nouveaux adversaires ?
FORD: Oui. Je pense que c’est l’un des choix que nous avons faits pour garder la « fraîcheur » de la série. Je ne sais pas exactement quelle préparation a été nécessaire pour le deuxième film. Il a fallu 3 ans pour que le script apparaisse, donc je ne sais pas à quel point cela a été décidé. En fait nous l’avons un peu établi au fur et à mesure.
Q: Bien que vous nous ayez laissés comprendre que les films avaient pour objectif d’être amusants, certaines personnes ont trouvé que le deuxième opus, Indiana Jones et le Temple Maudit, est allé un peu trop loin en terme d’éléments graphiques, en particulier la séquence du dîner, et a également été un peu raciste. Est-ce que les critiques ont « sur-décortiqué » le film, et peut être est-ce nécessaire par leur nature de film de divertissement ?
FORD: Je pense que les films du genre auquel nous faisions référence ne sont pas vraiment conscients des stéréotypes auxquels ils font allusion. Il y a certains moments, peut être à cause du zèle de la réalisation du film, où l’on pourrait voir des références à d’autres cultures et éventuellement un « jugement » de la part de l’équipe de réalisation. Ca n’a pourtant pas été le cas. Nous n’avons jamais porté d’accusation sérieuse contre d’autres cultures.
Q: En tant qu’acteur, vous avez très certainement rencontré un grand nombre de cultures différentes pendant le tournage de tous ces films. Y a-t-il un endroit qui vous a particulièrement impressionné ?
FORD: J’ai adoré tourner au Sri Lanka. Ca a été l’endroit le plus extraordinaire. Venise était également époustouflante, surtout avoir accès aux rues et canaux du troisième épisode. J’ai vraiment aimé la culture du Sri Lanka. Nous étions dans un petit village et j’ai eu l’opportunité de manger de la nourriture locale et de monter un éléphant. Il y a eu pas mal de petites choses comme ça qu’en temps normal on n’a jamais l’occasion d’essayer dans sa vie.
Q: Est-ce que cela inclus également les tours en wagon dans des mines comme dans le deuxième film ? Cela a-t-il été difficile à tourner ?
FORD: C’est en fait beaucoup plus court une fois monté que cela ne l’a été de tourner les séquences. Certaines prises ont été un peu longues mais c’était vraiment intéressant. Je ne sais pas si j’ai en mémoire quelque chose d’aussi intéressant. Je me rappelle tous les décors qu’ils ont créés, en particulier avec les enfants esclaves dans les mines. C’était plutôt décourageant pour différentes raisons. Je m’étais blessé le dos et j’ai du m’absenter pendant quatre semaines pour une opération. Quand je suis revenu, tout ce que nous avions à faire c’était les scènes d’actions sur ce plateau. Ils ont tourné quelques scènes avec ma doublure, Vic Armstrong, et je devais revenir et participer aux scènes où l’on voit mon visage.
Q: Les compagnies d’assurance doivent vous adorer.
FORD: Je n’ai pas eu affaire à eux depuis ce moment.
Q: Un des piliers de ces films est qu’ils traitent d’éléments fortement ancrés sur des faits historiques. Quelle attention portez-vous aux détails, de sorte à être sûr que le scénario ne soit pas de la pure fantaisie ?
FORD: Il y a eu beaucoup de recherches pour ces scénarios. Ca a été considérable et chaque histoire correspond totalement au mythe sur lequel elle a été basée. Il y a également ce que j’appelle l’élément « crypto-mystique » où Indiana Jones doit faire évoluer ses croyances et développe une certaine connaissance sur les éléments que nous utilisons. Il doit comprendre le mythe auquel il est confronté et par la suite il doit prendre des décisions et entreprendre certaines actions au sujet des objets qui sont mis sur sa route.
Q: Pour Indiana Jones et la Dernière Croisade, vous avez mentionné la « fraîcheur » du film. Même s’il remonte jusqu’à l’époque des nazis, le film a introduit le « fil familial » à l’histoire.
FORD: C’est quelque chose qui m’a réellement motivé. J’ai toujours dit que si on utilise le même personnage à plusieurs reprises, on doit comprendre l’homme et rien ne parle plus à ce sujet que la relation entre un homme et son père. J’ai trouvé que cette introduction à l’histoire familiale d’Indiana Jones était essentielle pour l’histoire du film et pour définir le personnage.
Q: Spielberg a depuis longtemps une fascination pour James Bond, et dans ce film, il y a un ancien James Bond, une ancienne James Bond girl, un ami de Bond et trois de ses anciens ennemis. Avez-vous apprécié de travailler avec Sean (Connery) ?
FORD: Je ne savais pas tout ça en fait. Sean est un homme très intelligent et avec une très bonne mentalité. Il a vraiment saisi le personnage. Il a effectué un certain nombre de recherches et a amené de très bonnes idées. En tant qu’acteur, il est merveilleusement généreux.
Q: Nous sommes arrivés jusqu’au Royaume du Crâne de Cristal. Est-ce que vous pensiez que cela arriverait 19 ans après ? Je sais qu’il y a eu énormément de tentatives de scénarios.
FORD: Je savais que ça finirait par arriver. Je ne savais pas combien de temps ça prendrait. Environ 5 ou 6 ans après le troisième, nous avons commencé à en parler. Il y a eu deux versions du script qui n’étaient pas vraiment biens, mais je savais que nous finirions par trouver la bonne idée, et celle là l’est vraiment !
Q: Cate Blanchett est une antagoniste excellente.
FORD: Elle est excellente. Elle a apporté énormément à son personnage et au film en général.
Q: Que pouvez-vous nous dire à propos de son rôle dans le film ?
FORD: Pas grand-chose. En tant qu’acteur, ça a été un plaisir de travailler avec elle.
Q: Vous avez dit précédemment que chaque film apportait de la fraîcheur, de la nouveauté. Quelles nouveautés a apporté ce dernier film ?
FORD: Il a y a certains élément de l’histoire que je ne révèlerai pas ici mais qui illuminent le personnage. C’est exactement ce à quoi je faisais référence.
Q: Vous êtes également plus vieux de 19 ans. Verrons-nous cela dans le film, peut être d’une manière humoristique ?
FORD: Il (Indiana Jones) est dans une aussi bonne forme que moi. Nous avons pris en considération qu’il y a un trou de 20 ans et le caractère apparaît dans un contexte historique différent, lié à cette période. Donc même si nous reconnaissons qu’il y a une différence d’age, cela n’est pas vraiment un élément important.
Q: Un certain nombre d’acteurs parle des dangers de faire des suites ; et cependant, avec Star Wars et Indiana Jones, vous avez participé à deux importantes séries de film.
FORD: Le show business m’a toujours beaucoup donné (rires).
Q: Vous avez déclaré une fois que jouer dans des films est un mélange de compétences et d’artisanat. D’après vous, quelles sont les compétences auxquelles Indiana Jones a fait appel chez vous ?
FORD: C’est toujours la même compétence : la manière de raconter l’histoire. Les relations doivent avoir l’air aussi réelles et spontanées que possible. Ne pas en faire trop et raconter toute l’histoire. Il n’y a pas de différence fondamentale d’un tournage à l’autre. Je vais créer un personnage pour lequel le public développera une relation émotionnelle, et je leur amène une histoire.
Q: Y aura-t-il des choses dans ce nouveau film que le public n’a jamais vues jusque là ?
FORD: Il y en a effectivement mais je ne vous dirai pas ce que c’est.
Q: Vous avez le chapeau et la veste. Est-ce que c’est les mêmes que pour les films précédents ?
FORD: Je ne suis pas sûr. C’est possible. Je sais que la veste et le pantalon me vont toujours. Par contre je sais qu’ils ont du faire le nombre de copies nécessaires pour chacune des diverses scènes.
Q: Samuel Jackson vous a dépassé grâce aux films Star Wars en temps qu’acteur avec la plus grande présence au box office. Ce nouvel Indiana Jones pourrait vous remettre en haut du tableau. Samuel aurait en fait demandé à George Lucas de lui donner un petit rôle pour lui permettre de garder la tête. Est-ce que vous sentez une certaine pression ?
FORD: Vraiment ? Samuel voulait rentrer là dedans mais je ne suis pas inquiet à propos de ça.