Conférence de presse The Search
Conférence de presse The Search

Conférence de presse The Search

photo FB

Entouré de son producteur Thomas Langmann et de quelques acteurs dont sa muse Bérénice Bejo, le réalisateur Michel Hazanavicius était présent ce 21 mai pour présenter en conférence de presse son nouveau film The search, en compétition.

Ce nouveau film du réalisateur de The artist est librement inspiré de The search de Fred Zinnemann : y est présent le retour à la vie d’un gamin et a été rajouté une destinée inverse, la déshumanisation d’un jeune soldat; un travail sur des itinéraires croisés dont Michel Hazanavicius est friand.

Il s’exprime sur ses motivations pour ce nouveau film : « le désir de faire ce film est multiple : la raison principale était de raconter cette histoire que finalement peu de gens ont raconté, elle a été racontée par des journalistes, je trouvais intéressant de faire un film et d’essayer d’être au plus près de l’humain, d’avoir un rapport émotionnel avec cette guerre ». Il y avait la volonté d' »un rapport plus direct aux personnages, avec l’histoire ».

L’élément déclencheur pour aborder par le prisme de la fiction ce sujet provient d’un documentaire sur le génocide rwandais de Raphaël Glucksmann que  Michel Hazanavicius a produit et co-écrit, une sensibilisation forte sur les évènements en Tchétchénie.

Au sujet du film de guerre, Michel Hazanavicius, très documenté avec des recherches préparatoires à base de livres de  journalistes, de soldats russes, déclare avoir « essayé de faire un film en Tchétchénie mais qui d’une certaine manière pourrait se passer dans d’autres régions du monde », « un film où les êtres humains subissent la guerre, un film le plus humain possible ».

A propos de la comparaison avec Full Metal Jacket de Stanley Kubrick pour la partie de l’embrigadement du jeune russe : « la thématique est la même mais j’ai essayé de faire un film avec un organisme différent ».

Bérénice Bejo a aimé dans le scénario « les autres, ceux qui subissent, les civils » et son personnage doté d' »une trajectoire très forte ». Pour elle « le film parle de résilience, de ces personnes qui ont vécu des choses horribles et qui décident de vivre ».

Concernant la participation d’Annette Benning  le réalisateur a aimé « l’idée qu’une actrice de cette stature viennent enrichir le film de sa présence ».

Pour les personnages russes le casting a été relativement traditionnel, quant aux personnages tchétchènes  il s’agissait d’un processus au long cours dans des villages où il a « essayé de prendre des gens au plus proche des personnages ».

Enfin Bérénice Bejo se déclare « fière d’être dans un film comme ça, pour à une petite échelle, en parler, inciter les gens à en parler ».

 

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