Présentation rapide :
Hikari est une jeune chanteuse qui n’a qu’une envie rapprocher les gens sur sa musique. Pleine d’entrain, elle nous fait bouger sur des reprises telle que Moonlight Shadow et met le feu sur scène.
Lors de cette 13ème édition de la Japan Touch elle nous a délivrée en avant première deux chansons inédites. Nous avons donc décidé de l’interviewer après un magnifique concert, son premier en France.
Chanteuse au physique de rêve, Hikari a décidément tout pour nous séduire.
Présents :
– Hikari
– 1 traducteur
Interview :
C.A : Es ce que vous vous considérez plutôt comme une chanteuse ou comme un DJ ?
Hikari : Je suis une chanteuse, je travaille avec des DJs mais je ne suis pas un DJ. Je travaille aussi comme mannequin.
C.A : Comment choisissez-vous les chansons que vous reprenez ? Est-ce plutôt lié au texte ou à la musique ?
Hikari : J’écris moi-même mes paroles mais je ne choisis pas les chansons, quelqu’un les choisi pour moi et j’y rajoute ensuite mes paroles.
C.A : Avez-vous des sources d’inspiration ? Un style de musique de prédilection ?
Hikari : J’aime le Rock, l’électro, la pop. Au lycée, lorsque j’étais en France, j’aimais l’eurodance (ndlr : European Dance Music). Le Japon étant influencé par l’Amérique, j’en ai eu assez et j’ai voulu connaître autre chose. Depuis 2 ans il y a un véritable boum de l’électro au Japon.
C.A : C’est la première fois que vous vous présentez en France, est-ce que vous vous êtes déjà présenté en dehors du Japon ? Si oui, comment avez-vous été reçue par le public ?
Hikari : C’est la première fois que je viens chanter en France, je suis venue spécialement du Japon pour la Japan Touch et je n’ai pas eu trop de stress sur scène.
Je voudrais exporter ma musique à l’international et que tout le monde l’écoute, je souhaiterais être écoutée par d’autres que les fans du Japon également. J’ai également travaillé avec un DJ Anglais, et suis en featuring sur un de ses CDs.
C.A : Vous faites un duo très spécial avec Ofuku, d’où vous est venue cette idée de mélange Ofuku/Hikari :
Hikari : C’est la première fois que nous sommes réunis ensemble sur scène mais j’ai déjà fait des duos avec Ofuku pour des marques et des défilés. Le but étant de « casser » l’image classique et d’allier l’électro au classique justement. Ofuku fait cela depuis 20 ans et nous avons la volonté de continuer à travailler ensemble et de nous exporter.
C.A : Quel est votre pire souvenir ? Et à contrario, votre meilleur souvenir ?
Hikari : Je suis vraiment chanceuse, il n’y a pas eu de pire moment. Mon meilleur souvenir reste ma première prestation au Japon qui a été faite dans une méga boîte de nuit, absolument énorme, et il y avait vraiment beaucoup de monde qui suivait et dansait sur ce que je faisais. Il est très fatiguant de travailler en boîte de nuit à cause des horaires mais j’en ai gardé un très bon souvenir parce que j’aime que beaucoup de monde danse sur ma musique, avec l’ambiance. Mes chansons sont faites pour danser et transmettre de la bonne humeur.
C.A : Quels sont vos groupes ou artistes préférés ? Vos sources d’inspiration ?
Hikari : J’aime beaucoup Britney Spears, David Guetta, Martin Solveig. Je suis par ailleurs amie avec celui qui chante dans le morceau “C’est la vie” de M. Solveig.
C.A : Comment avez-vous perçu le drame du Tsunami et de Fukushima ? Est-ce que ça a eu un impact sur votre musique ?
Hikari : La catastrophe a eu beaucoup d’influence au début sur moi, j’étais au Japon et tous les concerts étaient annulés dans toutes les boîtes en sous-sol. Il n’y a RIEN eu pendant quelques mois. J’ai fait du bénévolat avec Ofuku en distribuant des baguettes. Tous les volontaires ont écrit des messages de soutien sur les paquets de baguettes qui ont ensuite été apportés aux sinistrés.
C.A : Quels sont vos futurs projets à moyen-court terme ?
Hikari : Rentrer au Japon à court terme pour faire un show pour Noël avec Ofuku. J’ai vraiment envie que notre duo perdure. A plus long terme j’espère pouvoir continuer à me déplacer à l’étranger, j’aime beaucoup cela.
C.A : Vous avez passé du temps en France pour vos études, qu’avez-vous retenu de ce pays ?
Hikari : Surtout à dire « oui ou non », à être beaucoup plus directe. Je suis devenue plus forte en France, je me souviens, quand je suis rentrée au Japon on me prenait pour quelqu’un de trop direct (rires).
C.A : Un message pour vos fans français ?
Hikari : Je veux faire encore plus de concerts et me produire un peu partout dans le monde, pour que tout le monde écoute ma musique.