Alien : Romulus, retour aux sources
Alien : Romulus, retour aux sources

Alien : Romulus, retour aux sources

Alien : Romulus, retour aux sources

La parenthèse Ridley Scott se clôt avec ce sequel qui prend place 20 ans après le premier film. Et au niveau formel : c’est plus que crédible ! La direction artistique est allée loin pour reconstituer la low-tech à l’œuvre dans le premier volet : ordinateurs primitifs, vaisseaux à l’allure médiévale, accessoires vintage…etc.

Ils sont même parvenu à reproduire un effet spécial typique de l’époque : les réacteurs et autres lasers à base de projection lumineuse dans de l’eau (rappelez-vous la vasque olympique!). Une application technique qui est suivie par l’écriture. Ne vous attendez pas à de nouvelles révélations ni à une révolution, mais tout de même quelques belles évolutions. Et à ce niveau : le parasite de l’espace ne s’est jamais aussi vite développé !

Alien : Romulus, retour aux sources

Le mal décime sans temps morts un malheureux équipage de jeunes mineurs stellaires qui cherchaient à échapper au cruel conglomérat de la Weyland-Yutani. L’intérêt de la compagnie pour le xénomorphe semble n’avoir jamais été aussi attractif. Même quand il n’y a plus âme qui vive, les synthétiques perpétue la macabre tâche d’étudier le « parfait organisme » – un clin d’œil littéral et réussi à ce besogneux Ash (Ian Holme ressuscité!). L’ensemble de la saga a droit à une ou plusieurs citations et c’est franchement ludique, sans céder à un rajeunissement artificiel.

Certes, le fluide parasitoïde n’en sort pas vraiment neuf et ce catalogue de trouvailles n’accouche pas d’une grande idée qui permettrait au film de se démarquer, mais en tant que très grand fan de la saga : j’ai été rassasié. Mention spéciale à un beau duo humain/robot qui fonctionne vraiment et apporte un peu d’émotion dans la mécanique hollywoodienne. 

Article de Noé

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