De passage dans la capitale il y a deux semaines nous avons testé l’exposition immersive « Le Labyrinthe de Tim Burton » au Parc de La Villette (jusqu’à fin août).
Le début de l’aventure dans cette fantastique « fête foraine » selon les mots de Tim Burton se situe dans la gueule d’un monstre aux dents pointues où un buzzer nous attend pour déterminer, de manière aléatoire, quelle porte emprunter sur les quatre situées en face de nous. Puis c’est parti pour un parcours délicieusement macabre dans l’univers de Tim Burton avec une quinzaine de salles à traverser dont chacune déploie un thème particulier comme « Monstres incompris », « Lieux étranges », « Jouets tragiques », ou encore « Amours, fantômes et cimetière » et met à l’honneur un film important voire culte comme Charlie et la chocolaterie, L’étrange Noël de Mr Jack, Edward aux mains d’argent et même le livre de poésie La Triste Fin du Petit Enfant Huître avec la sculpture de The Oyster Boy.
Chaque salle comprend des statues costumées grandeur nature à l’effigie des anti-héros burtoniens mais surtout des dessins, aquarelles et croquis originaux du maître, le tout bien en mis en valeur par des jeux de lumière et acoustiques malins.
En sachant qu’il y aurait 300 parcours possibles de ce labyrinthe comprenant en tout une vingtaine de salles sur 5000 m2, le choix du billet premium avec deux passages sur la même journée (entre autres bonus) est très recommandable pour le fan qui ne voudrait pas repartir sans avoir explorer la salle dédiée à son/ses films préférés. Ainsi grâce à mon billet premium j’ai pu, aidé par de sympathiques employés, avoir accès dès le début de mon second passage à la salle dédiée à Batman et par là à d’autres salles non vues lors de ma première déambulation dans ce labyrinthe où on a plaisir à se perdre et rester.
Cette plongée jubilatoire dans l’univers de Tim Burton se conclut par un passage à la boutique bien garnie en produits dérivés où le fan aura du mal à ne pas craquer !