Nous vous proposons l’interview de l’acteur et scénariste Max Boublil pour son rôle dans le film Les gamins qui sortira le 17 avril 2013 au cinéma. Cet interview a été réalisé pendant les 17 èmes Rencontres du Cinéma de Gérardmer.
Tout d’abord avant l’interview, vous pourrez retrouver une vidéo de Max Boublil en compagnie de l’acteur Alain Chabat et du réalisateur Anthony Marciano pendant les 17 èmes Rencontres du Cinéma de Gérardmer qui chante la chanson du film Les gamins (la chanson de son personnage) ainsi que d’autres choses.
A la fin de l’article vous pourrez retrouver quelques clips de Max Boublil comme Joyeux Noel !, T’es bonne…, Susan Boyle, Mon Coloc (avec Alban Lenoir qui joue aussi dans les gamins)
L’écriture du film est très fraîche
Max Boublil: C’est vrai qu’avec Anthony Marciano quand nous regardions les comédies françaises, nous trouvions qu’il y avait un côté qui ne nous ressemblait pas, à part Radiostars de Romain Levy. On a eu envie de trouver un nouveau ton et donc on a décidé d’écrire un scénario afin de créer notre propre univers.
On avait envie de raconter l’histoire d’un beau père et de son gendre qui s’entendent bien et on a travaillé 4 ans dessus.
Un point commun avec Radiostars c’est cette écriture un peu irrévérencieuse
Max Boublil : Nous, c’est ce qui nous amuse. D’ailleurs c’est aussi d’aller un petit peu trop loin par moment. On a toujours aimé cet humour mais on a voulu garder ce côté comédie romantique qui glisse par moment vers le rire.
Vous portez ce film avec Alain Chabat, est-ce une pression ?
Max Boublil : Oui car on avait écrit Les gamins pour lui. Si Alain avait refusé de tenir le rôle, Anthony et moi même, nous n’aurions pas voulu faire ce film.
De plus j’ai eu un peu peur de le décevoir en le rencontrant. Mais je me suis rendu compte qu’on avait le même humour et on a eu une ambiance presque familiale par la suite. J’ajouterai qu’Alain est hyper bien veillant.
Alain et vous c’est deux générations de comique
Max Boublil : J’ai grandi avec l’humour des Nuls. Nous avons vu que nous rions de la même chose et que nous avions le même humour. Souvent, nous rigolions ensemble sur des vannes au «ras des pâquerettes».
Il y a-t- il eu des improvisations ?
Max Boublil : On avait une trame qui permettait par moment quelques rares espaces d’improvisations comme dans la voiture. Mais c’était vraiment très rarement.
Pourquoi ce cinéma narratif ?
Max Boublil : Nous ne voulions pas d’une succession de gags. Nous avons même sacrifié certaines blagues qui auraient pu être cultes ainsi que des énormes vannes pour que cela rentre dans le narratif de l histoire.
Est ce difficile d’être dirigé par Anthony ?
Max Boublil : C’est bien quand tu es dirigé par un ami car on ne perd pas de temps sur le tournage. S’il n’aime pas quelque chose, il le dit tout de suite.
Au niveau de l’humour vous doutiez-vous que vous alliez toucher autant les jeunes que les plus vieux ?
Max Boublil : Oui. Mais on ne se doutait pas que cela serait à ce point là (rire). Nous avons fait des projections devant personnes âgées (des cheveux blancs) et ils riaient tellement fort que nous nous sommes dit que le film Les gamins était pour tout le monde.
Il faut dire que le long métrage parle de deux crises : celle de la cinquantaine et celle de la trentaine. C’est donc transgénérationnel.
Interview réalisé par Stéphane Humbert le mardi 26 mars 2013 en compagnie de Stéphane de la Radio RBS pendant les 17 èmes Rencontres du Cinéma de Gérardmer. Retranscription et photos par Stéphane Humbert.
Merci à Valérie Lanoë pour la photo pendant que je faisais l’interview.
Quelques clips de Max Boublil :
Joyeux Noel !