The bunny game
The bunny game

The bunny game

Réalisateur
Adam Rehmeier
Acteurs
Curtis Reynolds, Drettie Page, Gregg Gilmore, Jeff F. Renfro, Loki, Norwood Fisher, Paul Ill, et Rodleen Getsic
Pays
USA
Genre
Durée
76 min
Titre Original
The bunny game
Notre score
3

Le parcours autodestructeur de Bunny, une prostituée toxicomane qui erre dans le Manhattan underground, cyberpunk et violent des années 2000, en quête de clients pour satisfaire son addiction aux substances stupéfiantes. Au détour d’une mauvaise rencontre, elle se fait enlever et subit les pires sévices d’un psychopathe qui la met face à ses propres démons.

L’avis de Yanick Ruf :

Une fois de plus, l’éditeur Éléphant Films nous dégote un film troublant. Réalisé par Adam Rehmeier, ce film nous plonge directement dans la vie d’une jeune junkie qui se prostitue pour pouvoir se payer sa drogue. Que dire de ce film si ce n’est qu’il est tourné en Noir et Blanc et est doté d’une esthétique époustouflante. Mis à part cela….. Le côté dérangeant est beaucoup trop accentué à mon gout. Le film, interdit en Angleterre, se classera donc dans la lignée des Serbian film et autres Martyrs.

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Pas (trop) de torture tout de même (si ce n’est le marquage au fer rouge), mais une humiliation de la femme poussée à l’extrême. Je me demande encore quel est l’intérêt de montrer ce genre de chose dégradante. Mais bon, le film existe bel et bien et je suis là pour vous en parler. Pas de conte de fée vous l’aurez compris. On commence avec une scène de fellation en gros plan. Cette ouverture, même si elle est purement sexuelle, possède tout de même un côté « artistique » non négligeable. On se dit d’entrée que si le film est de cet acabit tout du long, ça promet d’être bon. Effectivement, la réalisation poussée à l’extrême est là pour contrecarrer le manque d’intérêt et le malaise que l’on sent à regarder ce film.

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Les dialogues sont trop pauvres aussi, mais cela est fait une fois de plus pour plonger encore plus dans le mal être de la situation et se concentrer uniquement sur l’histoire qui se contente d’être plus visuelle que sonore. On retiendra la prestation de Rodleen Getsic, l’héroïne du film, qui non contente d’être l’actrice principale, est aussi scénariste et productrice de cette œuvre qu’elle revendique. Bon, si vous aimez le malsain et le sexe, ce film est fait pour vous, mais malheureusement, je pense qu’une grande partie des cinéphiles risque de se sentir légèrement dépité et n’accrochera pas au concept. Cela restera une expérience que l’on n’est pas prêt d’oublier.

Caractéristiques techniques et bonus :

Comme toujours, on a droit à une version originale américaine avec ou sans sous-titres, ainsi qu’une version française, toutes deux en 5.1 de très bonne qualité. Tout aussi bonne que l’image  en haute définition en 16/9. Et du côté des bonus, un reportage sur la genèse du projet, un clip musical de l’actrice et quelques bandes annonces des nouveautés Éléphant Films viennent compléter cette édition qui est en combo digipack Blu-Ray et DVD.

The bunny game
The bunny game
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