Une nation de plus en plus nombreuse de singes évolués, dirigée par César, est menacée par un groupe d’humains qui a survécu au virus dévastateur qui s’est répandu dix ans plus tôt. Ils parviennent à une trêve fragile, mais de courte durée : les deux camps sont sur le point de se livrer une guerre qui décidera de l’espèce dominante sur Terre.
L’avis de Vannick:
ATTENTION : cette critique spoile un peu, donc visionnez cet excellent film avant de la lire.
Tout est parfait dans le film. Le spectateur se laisse porter par l’histoire dès les premières scènes du long-métrage grâce à un scénario bien élaboré et une mise en scène époustouflante qui nous laisse sans voix.
Aucune faute dans le choix de ce casting talentueux. On retrouve ainsi en tête d’affiche Andy Serkis dans le rôle de César (chef de la bande des singes). De l’autre côté des humains, c’est Jason Clarke qui mène la cadence, lui que nous avons récemment croisé dans White House Down au côté de Jamie Fox. On retrouve également l’excellent Gary Oldman (The Dark Knight Rises) dans un rôle qui lui va à merveille ; Keri Russell que nous suivons depuis 2012 dans la série américaine à succès The Americans et vue dans Mission impossible 3. C’est elle qui porte les couleurs féminines du film en incarnant l’épouse de Malcolm (Jason) ainsi que leur fils adoré Kodi Smit MC-Phee. Vous l’aurez compris par vous-même, le film doit en grande partie son succès à cette équipe extraordinaire.
La première scène du film est bien menée dans le sens où elle relate la fine organisation des singes orchestrée par César où le réalisateur Matt Reeves (Cloverfield) nous montre comment ils arrivent à vivre ensemble et rester unis. Un parallèle est fait avec la société des hommes où de l’autre côté de la rivière les humains gèrent au mieux leur société.
Bon nombre d’effets spéciaux sont au rendez-vous et participent de la réussite du film. Tous les enchaînements arrivent au bon moment et on salue au passage le bon travail du scénariste Jody Blose qui nous a proposé un script solide en la matière. Matt Reeves a beaucoup misé sur ce scénario solide, point faible du précédent opus : le premier volet n’allait pas tellement dans le fond des choses, surtout au niveau de la relation entre les personnages. Ce n’est que vers le milieu du film que l’on rentre carrément dans le cœur du sujet, la tension augmente et de magnifiques actions s’offrent à nous. La deuxième partie du film obéit à la ligne directrice tracée par Matt Reeves. Quand l’homme pénètre dans le territoire des primates, le film prend alors une autre dimension. On peut directement s’attendre à une bataille sanglante entre les deux camps, mais hélas non ! Le public est surpris de la décision de César (leader de la bande) qui malgré la blessure de son fils causée par des humains refuse de prôner la violence. Il choisit par ailleurs de favoriser la paix au détriment du conflit. Mais cela ne plaît pas à son frère Koba qu’on pourrait qualifier comme étant le « rebelle » du groupe.
Même si des nombreuses séquences sont longues, le public ne s’ennuie jamais. On reste quand même perplexe au sujet du rôle joué par la femme de César. Tout au long du film, elle a été écartée et n’a pas cependant pesé dans des décisions prises par son époux.
Enfin le combat final opposant César et Koba est tout simplement ahurissant, magnifique.
Plusieurs thèmes importants sont traités dans ce film dont principalement celui de la paix. Les Hommes peuvent-ils vivre sans armes ?
Ainsi, ce film réussi mérite qu’on s’y attarde car, sans doute, l’un des meilleurs films réalisé par Matt Reeves qui nous montre à quel point il peut toujours produire d’excellents films.
Hâte de voir le troisième volet dont la date de sortie reste incertaine !
Verdict : Le réalisateur/producteur américain Matt Reeves a de nouveau frappé fort avec son nouveau projet réussi La Planète des Singes, L’Affrontement. Très attendu de tous, ce nouveau volet de la saga s’inscrit dans la liste des meilleurs blockbusters de cet été. Cette franchise est une réussite sur tous les plans cinématographiques !