Alors qu’il est en plein vol, un agent de la police de l’air reçoit des SMS d’un inconnu qui dit être à bord et vouloir assassiner un passager toutes les 20 minutes s’il ne reçoit pas 150 millions de dollars.
L’avis de Fabien
Liam Neeson, le roi du film d’action depuis le succès mondial de Taken (2008), est de retour devant la caméra de Jaume Collet-Serra, après Sans identité (2011), pour un thriller en haute altitude, Non-stop.
Comme le promet le titre, le film, mélange de Dix petit nègres et Passager 57, parvient à maintenir une tension dramatique pendant la majeure partie du vol : ambiance paranoïaque, rebondissements constants, interventions musclées de Neeson en classe éco filmées avec inspiration par Jaume Collet-Serra qui se sort avec efficacité des contraintes du huis-clos. Les mouvements de caméra bien pensés, diversifiés, s’articulent autour des prestations convaincantes entre autres de Liam Neeson qui fait le job en marshal fatigué et névrosé contraint de se reprendre pour sauver les passagers et l’équipage et Julianne Moore en second rôle de luxe.
Le récit demeure plus ou moins crédible jusqu’au dernier acte qui vire au grand n’importe quoi entre dévoilement peu crédible des motivations du méchant, explosion et cascade à la John Woo de Neeson. Jaume Collet-Serra semble assumer le côté invraisemblable de cette machination en apportant lors de la phase d’atterrissage une touche cartoonesque dans les scènes d’action finales.
Série b assumée telle quelle, Non-stop est un bon divertissement avec l’incontournable Liam Neeson.