Pacific Northwest, 1983. Red Miller et Mandy Bloom mènent une existence paisible et empreinte d’amour. Quand leur refuge entouré de pinèdes est sauvagement détruit par les membres d’une secte dirigée par le sadique Jérémie Sand, Red est catapulté dans un voyage fantasmagorique marqué par la vengeance, le sang et le feu…
Film présenté à la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes 2018
Second film pour le canadien Panos Cosmatos, après Beyond the black rainbow, Mandy est produit par Elijah Wood et interprété par Nicolas Cage et Andrea Risebourough.
Le pitch : 1983, la vie de Red Miller s’écroule quand son amour Mandy Bloom est capturée par une bande de créatures abjectes (un genre d’orques sur des quads!). La suite, un film de vengeance avec des ingrédients fantastiques, où le réalisateur a déclaré réunir ses passions comme le hard rock, Donjons et dragons, fait mal aux oreilles et aux yeux, avec un mixage exagéré, des filtres criards et des effets tape à l’oeil pour une esthétique 80’s peu inspirée. Gore grand-guignolesque et ésotérisme de pacotille sont convoqués dans cette série B épuisante dont les acteurs en sur-jeu (Nic Cage en fait des tonnes évidemment comme Linus Roache, vu dans la dernière saison d’Homeland, le chef d’une secte d’évangélistes dégénérés inspiré de Charles Manson) et l’indigence du scénario écrit sur un Post-it conduisent inévitablement à se demander, à l’image des personnages du film kitsch regardé à la tv par le couple Cage/Riseborough : « qu’est ce que c’est que ça? ».
Un Nicolas Cage movie de plus à éviter.