Synopsis du film l’odeur du vent
Un électricien est dépêché pour réparer un transformateur en panne près d’une maison isolée où vivent un homme handicapé et son fils alité. Une pièce manque, le technicien part à sa recherche…
De ce maigre argument, Hadi Mohaghegh, qui incarne lui- même le personnage principal, tire une épopée miniature. Les embûches autant que les solutions, les transactions financières autant que les gestes d’entraide, emplissent la durée et les silences de ce qui, peu à peu, prend la forme d’une méditation sur la bonté.
Vu pendant les rencontres du cinéma de Gérardmer 2023
La bande annonce de L’odeur du vent
Notre avis sur L’odeur du vent
L’Odeur du vent, un film iranien réalisé par Hadi Mohaghegh est une œuvre cinématographique à la fois intrigante et poétique. Ce long métrage se démarque par son approche minimaliste et sa rareté de dialogues, ce qui crée une atmosphère particulière et mystérieuse.
Le film met en scène un électricien déterminé, dont les motivations profondes restent longtemps floues pour le spectateur. Tout au long du film, la caméra adopte un angle fixe et les dialogues sont quasiment inexistants. Cette approche cinématographique singulière permet de focaliser l’attention sur les personnages et les situations, laissant le spectateur libre d’interpréter les séquences selon sa propre réflexion.
Dans L’Odeur du vent, on observe notre protagoniste, que l’on peut surnommé notre « héros », dans sa quête pour rétablir l’électricité et aider un père et son fils. Toutefois, en cours de route, il fait une rencontre inattendue et se dévoue pour aider un homme à se rendre à un rendez-vous important. Cette rencontre souligne la bonté d’âme du personnage principal, qui est prêt à tout pour aider les autres, sans rien attendre en retour.
Le spectateur peut parfois se sentir désorienté, ne sachant pas comment se positionner face à ce film. En effet, L’Odeur du vent oscille entre le documentaire et le récit fantastique, offrant un aperçu de la vie quotidienne en Iran tout en explorant des thèmes profonds tels que le handicap et l’altruisme.
Ce film n’est pas destiné à tous les publics, car il requiert de la patience et une certaine appétence pour les œuvres contemplatives et introspectives. Ceux qui apprécient les films lents et exigeant une réflexion approfondie sur la signification des séquences y trouveront leur compte.
Malgré son rythme lent et son style particulier, L’Odeur du vent est un film à découvrir. La force de ce long métrage réside dans sa capacité à aborder des thématiques universelles telles que le handicap et la bonté désintéressée, tout en offrant un portrait authentique et émouvant de la vie en Iran.
En conclusion, L’Odeur du vent est un film unique et audacieux, qui invite le spectateur à se questionner sur la nature humaine et les liens qui unissent les individus. À travers son héros attachant et sa mise en scène minimaliste, Hadi Mohaghegh livre une œuvre poétique et profonde, qui mérite d’être explorée et appréciée par les amateurs de cinéma en quête de nouvelles expériences cinématographiques.