Christine « Lady Bird » McPherson se bat désespérément pour ne pas ressembler à sa mère, aimante mais butée et au fort caractère, qui travaille sans relâche en tant qu’infirmière pour garder sa famille à flot après que le père de Lady Bird a perdu son emploi.
L’avis de Manu
Greta Gerwig s’attaque à son deuxième long-métrage avec un charme énorme et dessine le portrait d’une jeunesse post 11 septembre dans une Amérique où les voluptés de ses personnages imprègnent l’ensemble du film.
Entre charme et maladresse (propre et figurée), Lady Bird dessine un canevas attachant porté par l’excellence de jeu de Saoirse Ronan. A la fois troublante, cocasse, attachante, maladroite et tendre. Portrait féminin sans cliché, qui évite les moments « sucrés », voire niais de ce genre de film.
On reste cependant un peu notre fin tant l’ensemble est porté par l’actrice principale, qui supporte tout le film dans une mise en scène enlevée mais peu originale, qui flirte trop souvent avec quelques longueurs sur le long terme.
Au final, touchant dans ses maladresses.