Barney, Christmas et le reste de l’équipe affrontent Conrad Stonebanks, qui fut autrefois le fondateur des Expendables avec Barney. Stonebanks devint par la suite un redoutable trafiquant d’armes, que Barney fut obligé d’abattre… Du moins, c’est ce qu’il croyait.
Ayant échappé à la mort, Stonebanks a maintenant pour seul objectif d’éliminer l’équipe des Expendables. Mais Barney a d’autres plans… Il décide d’apporter du sang neuf à son unité spéciale et d’engager de nouveaux équipiers plus jeunes, plus vifs et plus calés en nouvelles technologies. Cette mission se révèle rapidement un choc des cultures et des générations, entre adeptes de la vieille école et experts high-tech.
Les Expendables vont livrer leur bataille la plus explosive et la plus personnelle…
L’avis de Fabien
Après une seconde aventure très poussive, les Expendables sont de retour, Sylvester Stallone en tête accompagné de vieilles gloires du cinéma d’action 80’s comme Wesley Snipes, Harrison Ford et Mel Gibson pour les nouveaux venus.
Sur un canevas scénaristique toujours aussi mince, une histoire de vengeance personnelle, ce troisième opus aligne comme promis, dans la formule concoctée par Sly, scènes d’actions musclées, humour à base d’autodérision (avec un meilleur dosage que pour le second où les interventions de Chuck Norris tiraient le film vers le parodique foireux) et de blagues viriles avec un casting poids lourd pour les nostalgiques du film d’action vintage.
Si l’action y est plus soutenue que dans le précédent on pourra reprocher au réalisateur Patrick Hughes le manque d’originalité dans la chorégraphie des nombreuses fusillades et autres combats rapprochés où comparées aux bastons de dingue de The Raid 2 les empoignades de ces Expendables semblent bien gentillettes; la construction paresseuse de l’action y est dissimulée derrière un déluge pyrotechnique lassant in fine. De plus la fausse bonne idée du relais à la jeune génération interprétée par de jeunes acteurs peu charismatiques et expressifs produit de petits problème de rythme.
Heureusement tout cela est exécuté dans la bonne humeur, le dernier tiers n’est pas avare en morceaux de bravoure et les nouvelles recrues Antonio Banderas, hilarant en voltigeur cabotin et surtout Mel Gibson, flippant en marchant d’armes dérangé, se révèlent excellentes. Mad Mel, au regard toujours aussi intense, apporte un grain folie salutaire à ce programme routinier, sympathique à défaut d’être inoubliable dans le genre.