Tueur à gages à La Nouvelle-Orléans, James Bonomo, dit « Jimmy Bobo », a pour règle de ne jamais tuer un innocent. Après l’exécution d’un contrat, il laisse derrière lui un témoin, vivant. Pour le punir de ce travail bâclé, son partenaire Louis est abattu par un mystérieux assassin. Lorsque l’inspecteur de police Taylor Kwon arrive en ville pour rejoindre son équipier et suivre une nouvelle piste sur une ancienne affaire, il découvre que celui-ci a été tué. Tous les indices accusent Jimmy et son complice désormais disparu, Louis. Pour trouver qui a tué leurs partenaires respectifs, le flic et le tueur à gages vont être forcés de faire équipe. Bien que chacun d’un côté de la loi, ils vont vite se rendre compte que la frontière est mince…
L’avis de Yanick Ruf :
Apres s’être essayé à différents styles de films, allant du western (Geronimo) à la science-fiction (Supernova) Walter Hill revient à 71 ans à ce qu’il sait faire de mieux : le polar. Rappelez-vous, en 1982, 48 heures avec Nick Nolte et Eddie Murphy en tête d’affiche. Le même style, remis au gout du jour. Cette fois, ci, on inverse les rôles et l’on se retrouve donc avec un duo composé d’un vieux truand (Sylvester Stallone) et d’un jeune flic aux dents longues (Sung Kang). Une paire extrêmement efficace comme on peut s’y attendre !
Bon, autant vous le dire tout de suite, on ne va pas faire dans la finesse ! Comme pour 48 heures, Walter Hill nous livre un polar fort bien musclé, doté d’excellentes répliques qui collent très bien aux personnages qui plus est. On a même droit à un album photo de Sly, de sa jeunesse à maintenant, avec bien entendu une plaque numérotée sous chacune car il s’agit de photos d’arrestations. Une occasion de revoir cet acteur talentueux de sa période Faucons de la nuit à maintenant en passant par Rambo et Rocky bien sûr.
Original de prendre les photos d’époque pour les transformer en images de police. Mis à part ce duo impitoyable, on pourra admirer une autre performance d’acteur, celle de Jason Momoa ! Je n’aurais jamais cru pouvoir dire cela après avoir vu sa précédente prestation dans le film Conan l’année dernière ! Cette fois-ci, il en impose face à un Stallone sommes toutes vieillissant (et une fois de plus recouvert de tatouages, tout comme dans Expandables) et ils nous donnent un combat final à la hache royal ! Enfin un peu de crédibilité pour cet acteur ! Bravo Jason, dommage que tu n’aies pas tourné ce film avant d’essayer d’incarner le guerrier cimmérien…
Un excellent come-back polardesque pour Walter Hill, espérons qu’il garde encore d’autres idées dans le genre pour les années à venir….