Le professeur Clifford Groves est un iminent scientifique qui a orienté ses recherches sur l’étude des origines de l’homme. En étudiant la morphologie de l’homme de Neanderthal, il avance la théorie que cette espèce n’était pas moins intelligente que l’homo-sapiens. Mais sa démonstration est rejetée par l’ensemble de la Société Naturaliste. De retour dans son laboratoire, il travaille alors à la fabrication d’un serum, qu’il compte essayer sur lui-même…
L’avis de Yanick « Wolverine » Ruf :
Ou l’histoire d’un neanderthal-garou !!
Voilà une belle surprise que cet homme de Neandertal ! On s’attend comme bien souvent à une découverte scientifique du style un coin perdu sur Terre resté à l’age préhistorique. Que nenni, il n’en est rien. Il s’agit là d’une « expérience » qui a mal tourné. Un savant (fou ?) à décider de prouver que l’homme de Neandertal était aussi intelligent que l’être humain du vingtième siècle !! Devant le refus de ses confrères de le voir, il cherche et trouve (dans un paquet de Bonux ?) un sérum pour transformer des êtres vivants actuels en leurs semblables préhistoriques !!!
Les premières expérimentations sur des chatons donnent donc d’énormes tigres aux dents de sabre !!! Notre farfelu va donc tester sa médecine sur lui et devenir un neanderthal-garou. Même les studios Universal n’y avaient pas pensé ! On le voit donc se transformer tel Lon Chaney dans The wolfman, et je dois avouer que c’est très bien foutu. La mutation est réussie et ce pendant que le personnage bouge un peu, contrairement au loup-garou précédemment cité. Ses rapports avec les humains vont s’apparenter à ceux de Frankenstein et il va donc attaquer tout ce qui bouge.
Les tigres aux dents de sabres prêtent vraiment à rire, mais bon, à l’époque, on faisait avec les moyens du bord. Le résultat était bon pour les années 50, c’est sûr qu’avec le numérique utilisé maintenant, on préfère voir d’énormes bébêtes qui sont souvent moins bien réalistes que ces tigres-chattons. Un film original que l’on apprécie et qui nous permets de passer une agréable soirée ! Un must de la collection SF de Bachfilms.
Caractéristiques techniques et bonus :
Encore un film de 1953, en noir et blanc. Le format est toujours le 4/3 et le son d’origine en mono avec les sous-titres incrustés. Et pour couronner le tout, nous avons droit à une petite pub des années 50 en rapport avec le film, et c’est la famille Pierrafeu qui s’y colle cette fois-ci… Ce film est en bi-pack avec Les mangeurs de cerveau chez l’éditeur Bachfilms.
