Des scientifiques dupés font venir un alien sur Terre depuis la planète Vénus. La créature, nommée Zontar, leur promet d’oeuvrer pour le bien de l’humanité. Mais rapidement, Zontar s’avère être une dangereuse créature prenant le pouvoir en contrôlant psychiquement des personnalités de haut rang.
L’avis de Yanick « Wolverine » Ruf :
Créature, quand tu nous tiens…
Une petite merveille dégotée par Bachfilm que ce Zontar. Une créature venue de Venus soi-disant pour aider l’humanité mais vous vous doutez bien qu’il n’en est rien, sinon ce ne serait pas intéressant. Notre bestiole télépathe descend donc sur Terre et commence à essayer de prendre le contrôle des autorités pour assouvir l’être humain. Pour ce faire, il utilise des genres d’insectes qui sortent de lui pour se « coller » sur les victimes et en prendre le contrôle, leur contact mental avec Zontar étant permanent.
Affreusement rigolos (but non recherché à l’origine j’imagine), ils ressemblent à des espèces de homards croisés avec des chauves-souris…. Je sais, c’est dur à imaginer, mais c’est à peu près à cela que ça ressemble. Ils volent et attaquent donc leurs victimes qui se débattent avec autant d’ardeur qu’un pêcheur à la mouche !! C’est dire si cela est efficace. Parlons maintenant de Zontar, car il faut aussi vous le décrire pour vous effrayer un peu (!!).
Bon, ok, j’avoue qu’effrayer est loin d’être le terme exact. On croirait un genre de démon ailé avec trois yeux (LOL, LOL et re-LOL comme disent les jeunes de nos jours!). Mis à part cela, l’histoire est sans artifices mais tient la route pour de la science-fiction. Les acteurs jouent le jeu comme il se doit et on prend du plaisir à regarder ce film. C’est déjà une bonne chose, car si vous espérez avoir peur, je crois bien que c’est raté et qu’il vous faudra vous rabattre sur quelque chose de plus récent. Les films des années 50 possèdent un charme incroyable que l’on ne pourrait recréer à notre époque sans échapper au ridicule…..
Caractéristiques techniques et bonus :
Pour une fois, un film en couleur, chose assez rare dans cette incroyable collection. Bon, il date de 1966, donc un peu plus récent que les autres. Il est en version originale mono avec sous-titres incrustés, avec bien entendu un format 4/3. Ce film est en bi-pack avec Le monstre magnétique chez l’éditeur Bachfilms.