Angleterre, 1921. Trois ans se sont écoulés depuis la fin de la Première Guerre mondiale. L’écrivain et scientifique Florence Cathcart est la meilleure chasseuse de fantômes du pays. Elle est invitée par Mallory, un mutilé de la Grande Guerre, à venir à la campagne dans le pensionnat où ce dernier est enseignant pour enquêter sur une mort mystérieuse attribuée à l’esprit maléfique d’un enfant. À l’aide d’une caméra, de pièges à fil et d’enregistreurs, Florence en vient rapidement à la conclusion qu’il existe une explication logique derrière cette tragédie. Mais ses convictions rationnelles sont mises à rude épreuve lorsqu’une nuit, elle se retrouve confrontée à l’apparition terrifiante d’un spectre.
Film en compétition au 19ème édition du FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM FANTASTIQUE DE GERARDMER
Avis de Rachel :
Ce film réalisé par l’anglais Nick Murphy est une œuvre poétique et romantique situant l’histoire 3 ans après la fin de la première guerre mondiale. Les stigmates de la guerre sont encore très présents chez ceux qui y ont participé et qui voient surgir leurs vieux démons du passé.
La maison des ombres est une très bonne histoire de fantômes. En effet, Florence Cathcart une écrivaine très cartésienne s’attache à déjouer les plans des manipulateurs et des charlatans qui se jouent du malheur des honnêtes gens ayant perdu un proche.
Dans la douleur de la perte d’un être cher, chacun de nous serait prêt à tout pour essayer de retrouver ou d’apercevoir, ne serait-ce qu’au travers d’une boule de cristal le cher disparu. Mlle Cathcart se retrouve à inspecter une école de garçons dans laquelle un fantôme rôde et qui terrorise les enfants.
Au niveau de l’aspect visuel, l’ensemble est tout simplement magnifique et vraiment impressionnant avec un aspect baroque.
Rebecca Hall, l’actrice principale met en avant la femme individuelle, indépendante et forte, ce qui n’était pas habituel à l’époque où se déroule The awakening. On pourrait d’ailleurs la comparer à Adèle Blanc-Sec car elle lui ressemble énormement.
L’histoire est bien ficelée et embarque le spectateur qui se retrouve chamboulé… C’est une des nombreuses forces de ce long métrage de 2011 inédit chez nous.