X-Men : le commencement nous entraîne aux origines de la saga X-Men, révélant une histoire secrète autour des événements majeurs du XXe siècle.
Après un troisième épisode de facture nettement inférieure aux deux premiers volets réalisés par Bryan Singer, la nécessité de rebooter la saga des X-Men était pressante. La tâche a été confiée à l’anglais Matthew Vaughn à qui l’on doit le jubilatoire Kick-Ass où la mythologie du super-héros était triturée entre humour irrévérencieux et actions violentes.
Ce retour aux sources des héros Marvel s’accompagne d’une nouvelle esthétique, l’intrigue se situant fin des années 60 en pleine guerre froide. L’ambiance rétro, pop et classe où les références à James Bond se multiplient avec bonheur, des costumes à la panoplie du méchant en passant par la menace soviétique, s’accommode bien d’un déluge d’effets spéciaux pour illustrer la lutte entre mutants puis entre mutants et humains qui culmine lors du spectaculaire blocus de Cuba.
Le récit, bien construit, approfondit l’histoire d’amitié entre Charles Xavier/ProfesseurX et Erick/Magneto et introduit divers personnages pour traiter de thèmes, déjà développés dans les films de Singer, comme l’exclusion, la dualité présente en l’homme avec références à des figures mythologiques comme Frankenstein ou Dr Jekyll et Mr Hyde.
Vaughn n’oublie pas d’injecter de l’humour à base de situations décalées (le recrutement des nouveaux mutants par exemple) ou des cameos (apparitions irrésistibles de Hugh Jackman et Rebecca Romijn) dans ces aventures spectaculaires et divertissantes.
Avec sa mise en scène punchy et décomplexée, son casting hype (Michael Fassbender, James McAvoy, Jennifer Lawrence, Rose Byrne), Vaughn fait de ce X-Men First class un chapitre parmi les plus réussis des aventures des super-héros Marvel.
Un zoom sur les Essais de cascades aériennes (2′) clôt l’interactivité de ce disque qui contient une piste musicale isolée en 5. DD.